RAMDAM sur le " MARCHE des 4 routes" !

Quand le droit arbitraire et la logique s’opposent…

ARC4 conformément à ses engagements, contribue activement à la résolution des problèmes de tous les concitoyens, indépendamment de leurs sensibilités politiques ou encore de leurs appartenances communautaires, ainsi qu’à ceux qui ont pour charge administrative de gérer au mieux nos problèmes sociaux collectivement, dans l’intérêt général. Ceci ne va pas sans problèmes, comme nous allons le voir dans l’exemple qui suit. 
Quelle que soit la diversité des attentes de nos concitoyens, l’essentiel c’est de maintenir le dialogue, qui atteste de la valeur d’une authentique démocratie que nous appelons tous de nos vœux ….  

Mesure générale et intérêts particuliers ne sont pas incompatibles !

Le principe d’égalité est une utopie, car nous sommes tous différents par nos caractères distinctifs, nos aspirations. Alors, dans ces conditions, que reste-t-il de la cohérence d’un principe d’égalité uniformisateur ?
Appliquée aux mesures organisationnelles, sociales, la référence à l’égalité des droits génère parfois des aberrations qui frisent la stupidité.

Exemple: les mesures restrictives de stationnement pour les commerces ambulants du « marché » des 4 routes.

En raison des travaux sur le nouveau « marché » le Maire et ses services ont pris des mesures restrictives générales ne tenant pas compte des cas particuliers:

Les faits :

Avec le « marché » provisoire (sur + de 3 ans), les places de stationnement deviennent de plus en plus problématiques.
Alors «on»  décide des mesures générales d’interdiction de stationner pour le maximum de personnes, le long de la RN2, là où certaines places pourraient être judicieusement utilisées sans aucune gêne pour les riverains, ni pour la circulation sur la RN2.

«On» décide donc une mesure qui crée une gêne généralisée en vertu d’un principe d’égalité, plutôt qu’une « injustice » qui accorderait à certains, des emplacements de stationnement non gênants.
L’illogisme des mesures restrictives est d’autant plus absurde, que ceux qui pourraient se garer contre leurs stands, sans gêner personne, sont obligés sous menaces de PV, de décharger rapidement et de se garer dans les rues adjacentes, déjà surencombrées, là où ils deviendront de véritables gênes pour les riverains… Là encore, ils se feront verbaliser à juste titre, alors que certaines zones de la RN2 le permettraient sans aucune nuisance !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Une photo qui pourrait se passer de commentaires…

Circonstances aggravantes, le va et vient au déchargement et au rechargement des marchandises occasionne à coup sûr une pénibilité accrue pour les commerçants ambulants et des gênes certaines sur la circulation de la RN2.  

Ce qui est incompréhensible, c’est l’application de mesures inadaptées systématiquement prises au nom d’une pseudo égalité de traitement, qui ne tient pas compte de la topographie des lieux, pourtant propice à certains aménagements dérogatoires au bénéfice de tous.

Les commerçants ambulants sont naturellement disposés à respecter les mesures qui sont prises à leur encontre, à condition qu’elles soient logiques et surtout adaptées à la situation du moment.

Les emplacements de quelques stationnements sur une partie de la RN2 qui le permet, non seulement ne gênent personne (voir photo) mais au contraire arrange tout le monde, d’autant que les place de stationnements sont rares… 

Ce qui leur parait exaspérant, c’est moins l’injustice d’une  mesure générale, que la prescription d’une mesure inadaptée aux circonstances réelles d’un marché en cours d’ajustements, donc perfectible dans son organisation.

Les commerçants ambulants déjà affectés par une baisse importante de leur bénéfice, persistent à croire aux vertus du dialogue avec le Maire, pour éviter les conséquences de conflits à l’encontre de ceux  qui semblent faire peu de cas dans le contexte de la crise actuelle, de la pénibilité particulière de leurs conditions de travail, sans qu’on leur impose de surcroît des tracasseries inutiles !

RF