Les ABSTENTIONNISTES :

 Le parti majoritaire en France

Les ABSTENTIONNISTES !

Plus qu'une évolution, une révolution de la conscience sociale qui préfigure
le bouleversement du dirigisme politique actuel.

Des taux d'abstentions records !

 

 

 

"Une perte de confiance maximum des Français à l'égard des hommes politiques "

Partout les abstentions battent des records :

Quelques exemples: Stains (61,05%), Les Mureaux (57,37%) ou Créteil (53,91%). Roubaix a battu tous les records, avec une abstention de 61,58%, suivie de peu de ses voisines Tourcoing (55,11%) et Lille (52,56%). en gros, plus de 16 000 000 d’électeurs se sont abstenus !
16 millions d'électeurs.

Que faut-il en penser ?

La société deviendrait-elle plus mature en raison de sa distanciation avec les partis politiques ?

87 % des Français affirment déjà ne plus faire confiance aux partis politiques, et pourtant les Français sont conduits à un choix forcé pour une alternance, entre la gauche et la droite, tour à tour condamnées à chaque élection par les électeurs. Les mêmes causes produisent les mêmes effets, et pourtant rien ne change... 
Jamais le taux d'abstention en France, au 1er tour des élections municipales n'a été aussi fort !
Nous rappelons que le taux d'abstention atteint des sommets dans la ville de Roubaix (Nord) atteignant 61,58% lors du premier tour des élections municipales. 
Les faits démontrent que la falsification "démocratique" ne répond pas à l'attente de nos concitoyens qui se sentent en permanence floués par leurs représentants politiques !
Cette abstention record d'abstentions préfigure l'insurrection prochaine d'une société excédée par les scandales de pontifes politiques, qui soutiennent un système dit représentatif, qui ne satisfait que les intérêts exclusifs des élus au détriment de ceux de la société.  
C'est le point commun qui ressort de notre enquête sur les abstentionnistes et l'un d'entre-eux nous faisait la remarque suivante : "croyez-vous que ce soit par vocation que nos élus communaux de battent avec pugnacité ou pour satisfaire des besoins égotiques et accéder à de nombreux privilèges statutaires ?

Une sortie de l’obscurantisme des partis politiques

Toujours plus nombreux sont nos concitoyens à dénoncer cette fausse démocratie qui ne dure que quelques secondes, le temps du dépôt de vote dans l'urne. Ensuite tous nos concitoyens deviennent  les otages du parti électoralement dominant et sont dans l'impossibilité, entre deux élections, d'agir sur leurs élus et de les contrôler quoi qu'ils fassent en violation de leur programme pour lequel ils ont été élus. Ils subissent un  dirigisme autocratique quasiment dictatorial .
C'est un fait, tous les partis politiques opposés, sans exception, soutiennent solidairement le système "démocratique"  dit représentatif, qui préserve leur carriérisme, en assurant la pérennité de ce système foncièrement injuste et inégalitaire !
Quand tout dialogue avec les partis politiques devient impossible, l'absentéisme se présente comme la forme ultime de la contestation !
    
Plaidoyer pour les abstentionnistes:

Ne faudrait-il pas créer un parti abstentionniste ? Si oui ? Sans doute retourneront-ils voter !

Avec les abstentionnistes, nous changeons de paradigme politique !

Les abstentionnistes savent ce qu'ils ne veulent plus, même si on ne sait pas très bien ce qu'ils veulent...
Les autres citoyens politiques votants, sont ballotés d'un parti à l'autre, de la droite à la gauche tous les 5 ou 6 ans (le temps d'une amnésie sociale, pour finalement aller revoter contre le parti qu'ils avaient précédemment condamné!) 
Il ne s'agit pas d'un changement démocratique, mais d'un déterminisme invariable, qui nous fait passer de Charybde en Scylla. Cette amnésie sociale fait le jeu des "représentants politiques" gratifiés par le "time-sharing* alternatif du pouvoir.
Les abstentionnistes sont des anonymes sans structures politiques, mais plein d'avenir puisqu'ils sont potentiellement majoritaires, alors pourquoi leur dénie-t-on toute représentativité officielle et cela en contradiction avec le principe fondamental de la démocratie, qui implique que tous nos concitoyens soient représentés.

Sont-ils les seuls à être suffisamment lucides pour comprendre que la "particratie ou autrement dit, " la gouvernance de la France par les partis " avec son système pseudo représentatif archaïque, est en passe de disparaitre, car il cumule des inconvénients graves et de plus en plus insupportables dans une réelle démocratie.

L'absurdité du système des partis politiques !

Les partis politiques se meurent et néanmoins, un certains nombre de nos concitoyens pensent qu'ils peuvent éventuellement changer de parti ! C'est un peu comme si les politiques préconisaient pour sauver les naufragés du Titanic de changer de cabine quand le Titanic coule. Tout comme ce bateau dit insubmersible, changer de parti ou de cabine revient à la même chose. C'est le bateau et/ou notre système politique qui sont la cause tant de ce naufrage que de notre désastre politique. 

La perversité particratique "représentative" actuelle.

Elle cumule de multiples inconvénients :

1)  Elle divise en permanence la société en tribus politiques intolérantes et agressives, qui nuisent gravement à son unité culturelle et humanitaire ...
2)  Elle s'oppose à toute évolution ou remise en question d'un engagement politique, vécu comme une trahison.
3)  Les partis politiques sont régis par l'émotion, la haine, et la raison est étrangement absente de leurs jugements
4)  Les militants ne font pas de la politique, mais pratiquent une religion idéologique avec la même irrationalité : croire avant tout, en dépit de faits contradictoires
6)  Elle cultive la discrimination, le sectarisme et le fanatisme...
7)  Elle condamne a priori toute non appartenance à son parti.

IL est vrai que les personnes bornées sont toujours fidèles à leurs opinions aprioriques.

Tous les militants politiques sont par définition sectaires, con-vaincus de détenir la vérité: une, unique et permanente. Ils sont réfractaires au dialogue et ne tolèrent surtout pas la contradiction. Il n'est pas abusif de suspecter chez eux une rigidité mentale qui s’oppose à toute adaptation. Celle -ci exige une disponibilité et une ouverture d’esprit minimum, pour essayer de comprendre le sens d'un avis contradictoire.
Cette conclusion est généralisante, car malheureusement les militants sont pratiquement tous au même gabarit. Ils ne peuvent accepter d'être contestés ou plus grave, que soit remis en question leur opinion. Ils se comportent comme s'ils n'en avaient qu'une et ils y tiennent comme un pendu à sa corde ;-)   

L' évolution n'exclut pas la vie politique !

Face au sectarisme des encartés politiques, les abstentionnistes, par leur plus grande disponibilité et adaptabilité sont capables de se mettre en retrait d'un système qu'ils jugent aliénant  et nocif pour notre société.

Voyons pourquoi il faut défendre les abstentionnistes qui préfigurent l’avènement d'une nouvelle politique ?

1) Parce qu'ils parviennent à se faire entendre, sans s'exprimer en dépit du tintamarre médiatique des autres partis.
2) Ils sont quasiment toujours majoritaires, au cours des différentes élections, or on ne leur reconnait toujours pas d'existence légale !
3) Leurs abstentions révèlent non pas un désaccord avec un parti politique ou un autre, mais une condamnation de tous les partis politiques qui prétendent régenter la totalité de la société en négligeant les autres partis et les abstentionnistes majoritaires.
4) L'abstentionnisme n'est pas un réponse à l'objet de la politique, mais à son formalisme structural et sa finalité ( la tutelle des citoyens par des partis politiques).
5) Les abstentionnistes condamnent unanimement tous les partis, mais plus encore le système politique dit « démocratie participative » qui s’accapare, par délégation, le pouvoir des citoyens sans que ceux-ci ne puissent ensuite, pendant 5 ou 6 ans, avoir un pouvoir de contrôle sur leurs élus, ni le pouvoir de les remettre en question en cas d’incapacité ou d'autres problèmes...

Cette inamovibilité statutaire d'un Maire, l’assimile au pouvoir d’un monarque ou à celui d’un dictateur. Pas de doute, son pouvoir est total, non seulement sur ses adjoints, mais également sur l’ensemble de ses conseillers municipaux, composé "de béni oui oui" constituant une petite cour servilement obéissante et fort peu contestataire vis à vis du dirigeant de leur parti, aggravée par l'impuissance d'une opposition, sans aucun pouvoir effectif, condamnée à faire de la figuration démocratique à seule fin d'occulter une véritable dictature de fait. Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument, surtout en cas de réélection.
Comment dans ces conditions le parti élu ose-t-il encore prétendre que nous sommes en démocratie, face à une opposition dépourvue de tout pouvoir effectif ?

Vers la maturité politique

La première manifestation de la sagesse c’est, que dans le doute il faut s’abstenir et c'est ce que font les abstentionnistes !
La seconde, c’est d’éviter la simple alternative ou le choix contraint.
La troisième, c’est qu’un engagement doit être conditionnel et momentané. Il ne doit pas constituer un bail ou un blanc seing ou toute révision d’une décision ne soit plus possible.
La quatrième, c’est de se méfier de ses convictions, là où certains se vantent d’agir que par conviction. Les convictions sont en effet nos "prisons" : quand on est convaincu on devient réfractaire à toute suggestion qui mettrait en question son engagement. Les êtres « bornés » particulièrement en politique, sont incapables d’évoluer, de changer en fonction de nouveaux faits et évènements. Tout change, tout bouge, sauf leurs convictions politiques. Cet état définit bien la psychorigidité mentale de ces individus, leur inadaptation sociale et leurs inévitables relations conflictuelles avec ceux qui sont d'opinions différentes.

Sans approfondir outre mesure, ces personnes sont des "incarcérées politiques" qui se complaisent dans le cadre étroit de leur prison mentale dont elles sont leur propre gardien !
Cette affliction mentale met aussi l’accent sur une très possible problématique névrotique où toute critique partielle de leurs convictions est ressentie avec indignation, comme une véritable remise en question globale de leur identité, avec ses conséquences irrémédiables, conflictuelles sur un plan relationnel.
La cohabitation avec ces personnes est très difficile, puisque l’intolérance et le rejet qui s'en suit devient systématique. Ils préservent ainsi un béquillage mental existentiel, tout comme d’autres croyants mystiques, trouvent dans la religion le moyen d’ériger le postulat de l’existence de Dieu en certitude absolue.

Le fanatique religieux ou politique raisonne avec son cerveau reptilien archaïque, très réactionnel, excellent en milieu hostile pour préserver l’intégrité de sa personne, mais complètement inadapté pour une évolution harmonieuse d'une personne, en relation avec la société.
Le doute est chez une personne sensée, la principale manifestation de l’intelligence, car il interroge et pondère ses décisions dans un relativisme décisionnel.
Chez d'autres personnes irrationnelles, recrutées particulièrement chez les mystiques et les politiques, le doute à une répercussion émotionnelle angoissante qui impérative un prosélytisme forcené, comme moyen, en convainquant les autres, de se convaincre eux-mêmes du bien fondé de leurs convictions.

Quand le passé n'est plus porteur de leçons

Combien de millions de morts à travers le monde à différentes époques sont-ils à l’actif  des fanatiques de la religion politique !
L’honnêteté commande également, de dénoncer chez les scientifiques la même dérive quand ils prétendent qu'il existe des sciences exactes, alors qu’elles sont toutes relatives puisqu’elles évoluent sans cesse en remettant en question les fondements de leurs certitudes du moment . Ces scientistes pervers font eux-aussi, à leur niveau, de la science, une véritable religion, en érigeant la science, comme système de valeur absolue et incontestable !

La fabrique des militants…

Les partis ont besoin de « militants » pour continuer d’exister. Ce sont des sergents recruteurs pour constituer des "masses revendicatives" à la solde des leaders.
Ces êtres simples, régis par le principe du « tout ou rien » sont facilement programmables. Ils sont particulièrement économiques puisqu’ils se nourrissent de slogans qui deviennent, par le matraquage idéologique, un véritable credo apodictique. L’assimilation d’un digest politique élémentaire ne suffit pas sans la conviction :
    1) Qu’ils détiennent « seuls » la « vérité »
    2) Que leur devoir est de lutter pour l’imposer aux autres…
    3) Qu’ils se sentent revalorisés, dans leur lutte, par quelques honneurs de pacotille ou de possibles intérêts financiers ou matériels, bien que ces derniers ne soient pas prioritaires.

En fin de compte, la servitude aliénante dans le militantisme, devient curieusement une source de revalorisation personnelle, parce ces militants, certains de leur conviction politique, pensent curieusement, qu'elle est le produit de leur propre conscience délibératoire.

CONCLUSION :

Après ces considérations générales revenons à notre réalité communale :
Un Maire est-il prisonnier de son propre parti politique ou peut-il s’extraire et s’ouvrir ainsi à la diversité sociale, dans un esprit de coopération au service de tous ?
Au seuil de cette nouvelle mandature, nous ne pouvons qu'espérer, qu'enfin la raison prévaudra, sur la base d'une justice authentique, plus soucieuse de la diversité des opinions des citoyens de notre ville.
Les indépendants et les abstentionnistes sont ils pour les politiques des sous citoyens ?

Nous n'allons pas tarder à le savoir !

RF