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11/06/2013

DELINQUANCE

Dernière statistique : Progression inexorable de la délinquance.  

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 En un an :
 
Quelques statistiques significatives 
- Plus de 13,9 % d'augmentation des cambriolages
- Plus de 35; 6% des vols à la tire 
- Plus de 5,3 % des vols avec violence
- Plus de 28,6 % d'augmentation des violences sexuelles 
- Plus de 18 % de destruction et de dégradation !
 
A qui la faute ? Aux voyous ? A l'impuissance et à l'incapacité de l'administration préfectorale et communale ? 
Certainement...  mais plus encore, à nos concitoyens qui se laissent faire !
 
Réponse de RF à l'article ci-dessous, intitulé : "Délinquance : depuis 1 an une progression inexorable"
 
La démonstration d'ARC4 
 
Nouvelles hypothèses sur le manque de participation des responsables communaux qui possèdent pourtant avec ARC4 un moyen de lutte contre les crimes et les délits et qui ne l'utilisent pas alors que cela ne leur coûterait rien !

Tentons d'interpréter ce manque de participation ! 
 
- Que font les autorités administratives: gouvernementales, préfectorales, régionales et surtout communales ?
- Que fait la police ?
- Que fait la justice ?

Les avantages de la crise

Force est de constater que l'échec, face à cette augmentation très inquiétante des crimes et délits, n'est pas dû au hasard . Tout se passe comme si  les politiques tiraient profit de la pagaille sociale, du climat d'insécurité et d'angoisse. Comme s'ils tiraient encore avantage de la division de la société pour mieux imposer leur pouvoir, prélever de nouvelles taxes et de nouveaux impôts.
La légiféromanie pousse à des sommets dans l'incohérence, rarement atteints. Chaque événement social justifie une nouvelle loi, toujours plus coercitive pour donner bonne conscience à un gouvernement, alors que le problème est tout autre: ces lois ne sont pas ou mal appliquées
Alors, manque de courage, laxisme, lâcheté, on se perd en conjoncture !

Les fausses justifications ne manquent pas.


Seules sont occultées les véritables raisons des mesures scandaleuses, qu'ils se disent contraints de prendre, en préservant bien évidemment uniquement leurs intérêts personnels. Les élus sont relativement préservés de la crise, c'est sans doute pour cette raison qu'ils ne comprennent pas l'urgence d'y porter remède autrement que par une phraséologie politique soporifique consistant à accuser les "autres" de  leurs propres insuffisances ...

L'avantage de la faillite économique,


C'est en premier lieu de justifier des pressions fiscales de plus en plus fortes en raison de la crise mondiale dont ils sont les instigateurs en devenant une courroie de transmission de l'hyper-spéculation financière mondialiste. On gère la crise en Europe, on ne lutte pas vraiment contre !
C'est une tradition, les "collabos" s'arrangent toujours pour devenir discrètement les alliés plus ou moins directs d'une puissance financière étrangère qui domine l'économie mondiale. 
Notez bien que nous sommes dans ARC4 indépendants des partis politiques. La détention exclusive du pouvoir corrompt et le seule remède c'est qu'il soit partagé. Rares sont ceux qui échappent à cette corruption.
Pour ce qui concerne ARC4 nous ne faisons qu'analyser des faits sociaux, en nous efforçant de trouver des remèdes aux problèmes qui nous affectent . Nous ne prenons jamais fait et cause pour un parti ou pour un autre et si plus de 65 % des citoyens s'abstiennent lors des élections, c'est qu'ils ont de sérieuses raisons de s'abstenir puisque dans tous les cas,  ils sont invariablement floués.
La faille entre les politiques et les citoyens devient abyssale et très inquiétante, l'insurrection, prévue dans nos textes Constitutionnels n'est pas loin .
Les premiers signes annonciateurs sont déjà là, et les phraseurs politiques continuent de les ignorer en attisant les antagonismes sociaux ... 
  
Une solution très efficace existe:

ARC4 est une solution locale à un problème général.   
Face aux magouillages politiques et à la dégradation sociale, les citoyens dans  l'Association ARC4 ont décidé, à leur niveau, de se prendre en charge eux-mêmes pour la lutte contre l'insécurité et partout ou s'étend cette association, les cambriolages ont disparu ainsi que les agressions. Toutes les autres exactions disparaissent également grâce à  une vigilance et une solidarité citoyenne indéfectibles.

Une injustice difficilement justifiable

Les associations ARC4 ont démontré leur très grande efficacité et paradoxalement,  le Maire de la Courneuve, lors d'un très récent colloque sur l'insécurité, n'a même pas évoqué: ni l'existence, ni l'efficacité de cette association qui a fait ses preuves à la Courneuve depuis plus d'un an et demi. 
Plus grave, il n'a pris aucune initiative pour des publications ou informations communales pour favoriser l'expansion de ces associations qui ont l'avantage en plus de retisser les liens sociaux, détruits par les divisions politiques classiques et le communautarisme. 
Pourquoi les zones ARC4 sont-elles les seules à jouir des privilèges de la sécurité et non le reste de La Courneuve ?
Les responsables administratifs sont -ils seulement capables de s'élever au dessus de leurs divisions politiques, statutaires, pour fédérer tous nos concitoyens afin de répondre à leur préoccupation primordiale en France et particulièrement dans notre commune : l'insécurité, pas celle des voyous évidemment, mais des honnêtes gens qui en ont marre de se faire agresser et dépouillés du peu de biens dont ils disposent ?
 
Double rôle d'ARC4

Nous rappelons à toutes fins utiles, que les associations ARC4 sont faites pour être vigilantes et dénoncer tous les malfrats, les voyous qui s'attaquent aux plus faibles de notre société. Elles ont aussi pour rôle de dénoncer avec vigueur tous les responsables, à quelque niveau que ce soit, qui ne feraient pas leur travail . Nos administratifs doivent répondre impérativement à l'exigence de sécurité de nos concitoyens, pour laquelle ils sont mandatés.
Faute de quoi ils entretiennent un climat d'impunité délétère et deviennent ainsi par leur passivité les complices indirects des délinquants .
Avec les référents d'ARC4 nos membres ont pris conscience que ce sont les administratifs: police, justice, politiques qui sont au service des citoyens, ce sont eux qui les élisent, ce sont encore eux qui les financent par leurs impôts,  pour un travail qu'ils doivent assumer sans défaillance. 
Peut-être faudrait-il changer leur mode de rémunération et les gratifier au mérite et non au temps passé à percevoir leurs honoraires en fin de mois !

Qui dirige réellement ?  

Quant à la notion de pouvoir, nous constatons une inversion du principe de subordination, au détriment des citoyens, qu'il importe de rectifier, démocratie oblige !
Ce sont les citoyens qui possèdent donc en définitive tous les pouvoirs et nos institutions devraient être en mesure de comprendre enfin, qu'elles sont à leur service et non l'inverse.
Il est plus que temps que le partenariat administration /citoyens,  tienne compte de cette hiérarchisation des valeurs qui ne va pas sans une prise de conscience commune, conforme aux fondements sur lesquels pourraient s'établir une véritable démocratie locale ou nationale !
Savoir s'écouter est capital: c'est pourquoi la nature nous a dotés de deux oreilles mais que d'une seule  bouche . Ecouter deux fois plus que l'on parle serait un bon ratio d'une bonne communication. ;-)

Après ce colloque sur l'insécurité, raté par l'absence concrète de solutions, peut- être qu'un nouveau colloque, portant cette fois sur les droits et les devoirs du citoyen dans une démocratie locale, serait salutaire pour la conscience de tous nos concitoyens trop souvent démissionnaires. 
 
Bien sûr, ce texte critique s'adresse à tous les politiques, mais également à tous nos concitoyens, car notre responsabilité est commune ...     
 
NB: ce texte à un style volontairement provocateur pour susciter vos réactions critiques, alors ne vous en privez pas !
 
RF 
 
Blog :  arc4.hautetfort.com   
    
     
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Délinquance : depuis un an, une progression inexorable !!!
 
Par Jean-Marc Leclerc, Service infographie du Figaro
Mis à jour le 10/06/2013 à 09:30
Publié le 09/06/2013 à 16:59
Manuel Valls à Ajaccio au début du mois de juin en compagnie du préfet de Corse-du-Sud, Patrick Strzoda, au cours d'un déplacement du ministre de l'Intérieuren en Corse.

 

La délinquance de masse n'en finit pas de grimper.
Le ministre se voit reprocher son attentisme face à Christiane Taubira.

 «Les faits sont têtus.» Paraphrasant Lénine, le bouillant Manuel Valls le rappelait lui-même, l'an dernier, à l'École militaire de Paris. Le Figaro a décortiqué les chiffres que le ministère de l'Intérieur ne publie plus pour en laisser la primeur à l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Et force est de constater qu'après douze mois d'activité le premier flic de France affiche un bilan des plus mitigés.

La délinquance de masse n'en finit pas de grimper, les cambriolages augmentent de 5 % à près de 14 %, selon les zones, les vols avec violence de 3 à 5 %, les vols à la tire de 13 % à 35 %! Avec toutefois quelques embellies concernant de vols de véhicule, les braquages de banque et de fourgon, ainsi que le vandalisme, sauf dans l'agglomération parisienne où les destructions et dégradations ont grimpé de 5,5 %. Dans le ressort de la préfecture de police de Paris, excepté pour les affaires de la PJ, tous les indicateurs de l'élucidation (c'est-à-dire la capacité à identifier un suspect) sont au rouge: violences (- 2,7 %), atteintes aux biens (- 1,3 %), escroqueries (- 4 %). Les faits ne sont pas têtus. Ils sont implacables.

3 mai 2013. Manuel Valls est à Lyon, accompagné de sa collègue socialiste de la Justice, Christiane Taubira, pour vendre un premier bilan des zones de sécurité prioritaires (ZSP), censées concentrer les efforts des pouvoirs publics là où l'insécurité s'enracine le plus profondément. Interview le matin même dans un quotidien national. Un plan de communication bien huilé. Las! Au moment précis où il s'exprime, la violence fait rage au Trocadéro à Paris, lors de la célébration du titre de champion de France du PSG.

Fatalité? Imprévoyance? Les indicateurs d'activité des services révèlent, en tout cas, une singulière baisse de régime dans des secteurs clés comme la lutte contre les infractions liées à l'immigration clandestine , les armes ou les faits de proxénétisme. Seule la lutte contre les stupéfiants témoigne d'une certaine constance depuis les années Sarkozy. Mais, curieusement, l'Intérieur ne met pas trop l'accent sur ce travail de fourmi. Alors que «le taux d'élucidation dans ces affaires a crû de 15 %», se réjouit-on au cabinet du ministre. Faut-il laisser leur chance aux salles de shoot?

Afficher sa différence

«À la politique du chiffre, je veux substituer une exigence de sécurité pour tous les Français», déclarait Manuel Valls en septembre dernier. Les centaines de milliers de personnes qui ont brandi la bannière de la Manif pour tousy voient surtout une fermeté à géométrie variable: «Sévère avec les familles qui défilent, inerte avec les délinquants protégés par la culture de l'excuse de la gauche», dénonce Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint de l'UMP, au lendemain des émeutes du Trocadéro.

À peine arrivé, Manuel Valls a voulu afficher sa différence. Et d'abord, une nouvelle façon de manager. Nicolas Sarkozy taillait-il dans les effectifs au nom de la rigueur budgétaire? Lui annonce quelques milliers de policiers en plus pour répondre au défi sécuritaire. «Mais la machine les absorbe en un rien», assure un préfet. Selon la Cour des comptes, «le taux d'occupation de la voie publique» par la police n'est que de 5,5 %. Pour avoir un agent 24 heures sur 24 dans la rue, il faut toujours sept policiers!

L'hôte de Beauvau craint-il une comparaison avec les bilans de Nicolas Sarkozy? «Son insistance à vouloir changer le thermomètre de la délinquance, sur la base de nouveaux indicateurs prévus pour 2014, a renforcé la suspicion», estime Bruno Beschizza, ancien syndicaliste policier devenu conseiller régional UMP de Seine-Saint-Denis.

Le préfet Vedel, directeur adjoint du cabinet Valls trouve, pour sa part, la décision de son ministre «courageuse». Et de citer la préplainte en ligne (20 000 signalements depuis janvier, devenus des plaintes aux trois quarts). Un système imaginé sous la droite, mais retardé par crainte de voir grimper la statistique lors de la dernière présidentielle.

C'est tout le paradoxe de la méthode Valls: «Même s'il s'en défend, il est l'exécuteur testamentaire de l'équipe Sarkozy. Il vit même sur la bête», s'amuse un contrôleur général de la police. Et de citer «les ZSP, continuation des périmètres de sécurité renforcés (PSR) du préfet Gaudin, les plans “1000 caméras” de Marseille ou de Paris, la modernisation de la police scientifique…»

Une confiance fragile

Est-ce ce qui rend le premier flic de France populaire auprès de ses troupes? À en croire de nombreux syndicalistes, la confiance dont il bénéficie est encore fragile. S'il a su donner des gages à la base en s'opposant, par exemple, au récépissé de contrôle d'identité, son attentisme face aux autres projets de la justice, comme la suppression annoncée des peines planchers, des tribunaux correctionnels pour mineurs, de l'extension du nombre de places en prison, suscite des interrogations grandissantes.«Manuel Valls se rêve en homme d'action, mais il reste un homme de communication. Son plus grand tort, c'est de ne pas combattre le laxisme de la place Vendôme», considère le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé.

«Valls le pragmatique» laisse dire. «Son pire ennemi reste son impulsivité», confie l'un de ses tout proches. Le 29 mai dernier, en un seul jour, il a pu savourer le double succès des arrestations du truand Redoine Faïd et de l'islamiste soupçonné de l'agression contre un soldat à la Défense. Deux coups d'éclat de la PJ soigneusement «montés en diamant», selon l'expression d'un «grand flic». Juguler le flot montant de la petite et moyenne délinquance est une autre affaire…


Terrorisme: la Corse redevient un dossier explosif

La violence en Corse? Elle explose statistiquement dans le dernier bilan de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). À la rubrique «attentats à l'explosif contre des biens privés», sur un an,les augmentations portées sont de 149 % en zone police et de 170 % en zone gendarmerie. Ce qui représente près d'une centaine d'actes terroristes en plus de douze mois.

On comprend mieux les multiples voyages du ministre de l'Intérieur sur place. D'autant que le cœur de sa stratégie antimafia a été atteint, avec l'explosion dans les locaux du GIR d'Ajaccio, le mois dernier.

Mardi, une branche du Front de libération nationale de la Corse (FLNC) s'est dite prête à reprendre les armes, à l'occasion d'une visite de Manuel Valls dans l'île. La menace est sérieuse.

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