12/02/2014
NE VOUS FAITES PAS CONFISQUER VOTRE LIBERTE DE PENSER !
Préambule:
Notre vigilance qui dépend essentiellement de nos sens ne suffit pas à la réussite de notre entreprise , encore faut-il exercer notre sens critique pour être plus pertinant dans nos actions. C'est pour cette raison que nous vous proposerons en plus des textes d'infos sur l'insécurité, d'autres textes qui font appels comme celui qui suit à votre sens critique...
Notre vigilance qui dépend essentiellement de nos sens ne suffit pas à la réussite de notre entreprise , encore faut-il exercer notre sens critique pour être plus pertinant dans nos actions. C'est pour cette raison que nous vous proposerons en plus des textes d'infos sur l'insécurité, d'autres textes qui font appels comme celui qui suit à votre sens critique...
Les politiques tentent de vous imposer ce que vous devez penser et la manière dont il convient de le faire. Ils essaient de vous imposer leurs convictions par tous les moyens, de manière à vous dominer et vous conformant à leurs buts.
Très fréquemment, ils n'essaient de vous convaincre que pour se convaincre eux mêmes du bien fondé de leurs convictions.
Très fréquemment, ils n'essaient de vous convaincre que pour se convaincre eux mêmes du bien fondé de leurs convictions.
La source de votre liberté réside dans le doute, mais si celui-ci a l'avantage de vous rendre disponible à toutes informations, il génère, malheureusement, du même coup de l'indétermination, pouvant aller jusqu'à l'angoisse.
Il ne faut donc pas s'étonner, si nous avons une disposition naturelle à chercher à être convaincus et à ajuster notre comportement aux circonstances, aux évènements.
Il ne faut donc pas s'étonner, si nous avons une disposition naturelle à chercher à être convaincus et à ajuster notre comportement aux circonstances, aux évènements.
C'est sans doute, la raison pour laquelle nous courcircuitons notre conscience et ses délibérations anxiogènes pour prendre rapidement une décision qui nous libère de nos cogitations préoccupantes. Dès lors, cette réaction stéréotypée s'actualise dans toutes nos relations et explique, sans que nous en ayons conscience, notre crédulité , notre naïveté, face par exemple aux bonimenteurs politiques, assez habiles, non pour régler des problèmes économiques ou de gestions, mais pour convaincre leurs auditeurs qui ne demandent pas mieux.
Pour être plus explicite, nous ne demandons qu'à être convaincus, pour notre confort personnel ou par paresse intellectuelle.
Il est facile d'évaluer la valeur d'un individu, il reste disponible, alors que celui qui ne supporte pas les contradictions démontre lui, qu'il ne peut concéder du fait qu'il ne possède pas grand chose intellectuellement. Contredire son opinion, équivaut pour lui à la remise en question de la totalité de sa personne offensée.
Pour être plus explicite, nous ne demandons qu'à être convaincus, pour notre confort personnel ou par paresse intellectuelle.
Il est facile d'évaluer la valeur d'un individu, il reste disponible, alors que celui qui ne supporte pas les contradictions démontre lui, qu'il ne peut concéder du fait qu'il ne possède pas grand chose intellectuellement. Contredire son opinion, équivaut pour lui à la remise en question de la totalité de sa personne offensée.

Le leader politique devient la conscience de son parti et les militants libérés du pouvoir de décision et de la peur de commettre des erreurs, se soumettent en s'imaginant, ô suprême illusion, que leur engagement est volontaire et l'expression même de leur conscience.
Les incarcérés politiques sont réfractaires à la réflexion pour les raisons sus-indiquées, par contre, ils régurgitent à tous propos des slogans éculés qu'ils vocifèrent lors des manifestations publiques. Ces manifestations de masse ont évidemment pour effet de normaliser sur un plan statistique les convictions de chacun. C'est aussi une explication de la grégarité politique et de la constitution de hordes contaminées par leurs émotions souvent maladives par leur caractère excessif.
Il est plus facile de se libérer de chaines qui nous entravent que de nos propres convictions et pourtant, nous faisons tout pour être convaincus pour agir dans l'instant ou dans la durée, car nos convictions tendent à perdurer d'autant plus, qu'elles nous apportent un confort mental en nous libérant du doute, mais en sacrifiant du même coup notre sacro-sainte liberté.
"Je est un autre" disait Rimbaud : ce qui veut dire que notre comportement est généralement déterminé par des pulsions dont nous ignorons les causes originelles.
Ecoutez nos politiques quand ils se vantent d'avoir des convictions... Se rendent -ils seulement compte qu'ils avouent de ce fait qu'ils sont bornés ?
Ecoutez nos politiques quand ils se vantent d'avoir des convictions... Se rendent -ils seulement compte qu'ils avouent de ce fait qu'ils sont bornés ?
Oui, nos convictions sont nos prisons. Quand nous sommes convaincus, nous devenons réfractaires à toute hypothèse et notre conscience se ferme pour se protéger d'informations susceptibles de la déstabiliser en la remettant en question.
Bien sûr, il est plus facile de lutter contre des adversaires que contre soi-même ... Partant de cette évidence, on se demande pourquoi nos hommes politiques, au vu de leurs résultats ne pensent pas. Pourquoi le feraient-ils, puisque leur cerveau reptilien archaïque, suffit amplement à les maintenir au pouvoir ;-)
Bien sûr, il est plus facile de lutter contre des adversaires que contre soi-même ... Partant de cette évidence, on se demande pourquoi nos hommes politiques, au vu de leurs résultats ne pensent pas. Pourquoi le feraient-ils, puisque leur cerveau reptilien archaïque, suffit amplement à les maintenir au pouvoir ;-)
Terminons par cette affirmation justifiée scientifiquement de notre ami le Prof Laborit qui précisait: " que notre cerveau ne sert pas à penser mais à agir !"
Disparu trop tôt, je n'ai pas eu l'occasion de lui répondre que l'action sans la réflexion n'est que pure agitation et que la réflexion sans action, n'est que spéculation stérile; mais là nous entrons dans le vaste domaine de la relativité que nous pourrions aborder prochainement si vous le souhaitez ...
16:59 Publié dans SOCIALE | Lien permanent | Commentaires (0)
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