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07/07/2014

ACCABLANT ? Mais sur quel plan ?

Bien sûr, les traitements médicaux sont de plus en plus onéreux, mais dit-on, la santé n'a pas de prix, mais elle a un coût qui pèse sérieusement sur la collectivité...
Appeler les Français à modérer leurs dépenses de santé est très maladroit, car les patients peuvent se sentir brimés, alors que le véritable problème qui est curieusement occulté, c'est que la sur-prescription médicamenteuse tue; sans oublier les pathologies iatrogéniques (pathologies engendrées par les médecins )qui comptabilisent plus de 10 000 morts par an et qui augmentent chaque année. Il faut déplorer par ailleurs autant de morts par maladies nosocomiales à l'hôpital.
Il n'est pas rare de voir des ordonnances comportant une quinzaine de médicaments ou plus !

La réduction des dépenses de santé passe donc par un appel à la sagesse des praticiens, manipulés par des labos qui poussent de leur coté au maximum les prescriptions. Cette pratique est d'autant plus facile que les patients manquent d'éducation médicale et que des malades, très souvent ignorants des risques qu'ils encourent se laissent piluler de manière immodérée.
Évidemment, l'éducation des malades et leur responsabilisation, sont contraires aux intérêts de la médecine en raison de sa finalité éminemment commerciale.
Si le commerce médical y trouve son compte, il en va tout autrement pour l'éthique ou la moralité, car il est en effet condamnable de spéculer financièrement sur l'ignorance et la souffrance humaine !


RF

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Un sondage accablant sur les dépenses de santé !

Praticiens de santé.jpg

 Près de neuf Français sur dix considèrent que les praticiens leur prescrivent trop de médicaments, selon un sondage Ipsos réalisé pour la Fédération hospitalière de France.

 

La santé en France, un grand gâchis? C'est ce que pensent en tous les cas les Français, à en croire un sondage Ipsos réalisé pour la Fédération hospitalière de France, qui représente les hôpitaux publics. D'après cette étude publiée lundi, près de neuf Français sur dix considèrent que les praticiens leur prescrivent trop de médicaments. Les statistiques ne leur donne pas complètement tort. Avec plus de 20 milliards d'euros dépensés par an, les remboursements de médicaments sont un des principaux postes de dépenses, et donc d'économies, de l'Assurance-maladie. C'est d'ailleurs une des pistes évoquées par Marisol Touraine pour réaliser 10 milliards d'euros d'économies dans la santé d'ici 2017.

Beaucoup de soins inutiles

Les sondés sont aussi 37 % à penser avoir subi des examens redondants. Là encore, les chiffres officiels leur donne raison. L'Académie de médecine liste elle-même les dérives dans un rapport récent: l'échographie «facile et peu coûteuse» effectuée «banalement», les dépistages du cancer du sein réalisés «en dehors des protocoles», les examens biologiques «pas toujours judicieux» et la chirurgie «entraînée par son succès». Il est possible de réduire de 10 % en cinq ans le nombre d'actes de biologie en développant les référentiels de prescription, ce qui dégagerait 300 millions d'euros, estime pour leur part les Inspections générales des affaires sociales (Igas) et des finances (IGF), dans un rapport publié en juillet 2012 ayant valeur de bible pour qui veut réduire les dépenses de la Sécu. De la même manière, 200 millions pourraient être épargnés en radiologie, et 150 millions en kinésithérapie.

Enfin, les Français craignent que 88 % des utilisateurs du système (donc eux-mêmes) abusent du système de santé. Difficile de trouver, cette fois, une confirmation de ce sentiment dans les chiffres. Selon le rapport 2013 de la délégation nationale à la lutte contre la fraude, les professionnels de santé s'avèrent les plus gros fraudeurs à l'assurance-maladie, bien plus que les assurés. Sur les 156,3 millions d'euros de fraudes détectées en 2010, plus des deux tiers ont été de leur fait, résultant d'erreurs de facturation, de prestations fictives à l'assurance-maladie ou de falsifications d'ordonnances.

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