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04/10/2014

POLICE ET LES SIMILI POLICES…

La multiplication des simili polices n’empêche pas l’augmentation des crimes et des délits.

 

ARC4 s’interroge sur le bien fondé de ces « polices supplétives ! »

 

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 Une constatation factuelle

Nous constatons tous une montée inexorable de l’insécurité dans notre société, sauf évidemment dans les zones ARC4 *…

Le premier impératif des autorités politiques et administratives

La sécurité est le premier besoin après les besoins physiologiques qui maintiennent notre organisme en vie. C’est donc une impérative nécessité pour laquelle les politiques et l’administration ne trouvent guère de remède efficace. 
Nos représentants sont empêtrés dans des contradictions dites « humanitaires » qui conduisent à la tolérance puis au laxisme et enfin, à la démission généralisée des responsabilités de nos dirigeants.
Ce processus pervers est très insidieux, ce qui explique que nos représentants ne prennent pas conscience de cette dérive, aux conséquences sociales très dommageables. Sans autorité pas de respect, chacun délibère personnellement ce qu’il entend faire sans tenir compte des règles sociales communes.

Impuissance de la justice, de la police et de l’administration en général...

LA JUSTICE

La justice impuissante et démissionnaire pour ne pas dire lâche, ne sanctionne plus, ou quand elle le fait, elle annule ses peines d’emprisonnement pour les peines de moins de deux ans. De surcroît, elle crée des « aménagements » pour les peines supérieures ! Ce laxisme démissionnaire explique la multiplication actuelle des crimes et des délits. 

Le sentiment d’impunité est le premier promoteur des crimes et des délits.
Ainsi, de plus en plus de personnes pensent que ce laxisme judiciaire rend la justice complice de la dégradation sociale de notre pays. On pourrait également accuser la « justice » d’être le promoteur de la délinquance. En effet, les adolescents ont toute liberté de commettre des délits sans encourir le risque de peines juridiques. Cette inflexion généralisée à la délinquance débouche très vite sur des exactions beaucoup plus graves et ces adolescents passent rapidement du stade de la primo délinquance des voyous à celui des malfrats…
Un pays sans justice authentique est livré à un arbitraire généralisé avec une répercussion en cascade des exactions à tous les niveaux de notre société.

LA POLICE NATIONALE

Comment peut-on raisonnablement espérer une police efficace quand la justice ne sanctionne pas les trop rares délinquants qu'elle appréhende. La police dépitée constate trop fréquemment que non seulement les personnes arrêtées ne sont pas sanctionnées par la justice mais que celles-ci, fortes de leur impunité, provoquent la police et n’hésitent pas à récidiver.
Les statistiques sur ce point sont formelles.

Devons-nous encore nous étonner de la multiplication exponentielle des récidives dans les bandes d’adolescents voyoucisés par contamination réciproque. Il en va de même chez les malfrats adultes qui ne risquent,pour toutes leurs crapuleries, que le port d’un bracelet à l’efficacité plus que  douteuse. 

D’après ce que nous savons, le moral des policiers est à l’étiage. Certains déprimés, vont jusqu’à se suicider avec leur arme de service. On incite d'un coté les policiers à agir contre les voyous pour rétablir l’ordre et d’un autre coté, des circulaires émanant de leur hiérarchie les contraignent expressément à éviter ce qui peut être considéré comme des provocations quand ils interviennent dans des zones de non droit.
Cette inhibition de l’action, d’après le Professeur Laborit, peut générer des névroses extrêmement graves. Certains policiers avouent se poser la question de savoir s’ils sont la pour rétablir l’ordre ou pour faire de la figuration.

Il convient aussi de dénoncer le turnover fréquent des commissaires tous les 2 à 4 ans, au nom du « principe de mobilité ». Il serait plus juste de parler de  principe d’instabilité.
Quand un commissaire, à la tête de ses effectifs commence à maîtriser la spécificité de la délinquance dans les quartiers, il est curieusement muté au profit d’un autre, qui devra refaire le même apprentissage. Ce  "principe de mobilité" nuit considérablement à l’efficacité qu’apporte l’expérience et qui ne s’acquiert que dans la durée.
Ceci s’aggrave par le fait que la population coopérante doit refaire, elle-aussi, un travail de réadaptation important.
L’instigateur de ce « principe de mobilité » semble ignorer l’importance des relations de confiance qui s’établissent dans le temps.

Pour résumer :

La police est bridée par des directives officielles contradictoires:
-les policiers sont incités à ne pas répondre à la provocation,
-De plus, ils doivent éviter les zones sensibles sous la dominance des voyous et des malfrats, pour eviter une insurrection et des clashs sociaux généralisés: c'est ce que craignent par-dessus tout nos dirigeants locaux ou gouvernementaux.

Il est utile à nouveau, d'attirer l’attention de nos représentants politiques et de l’administration sur le fait que les récidives sont normalisées statistiquement par la fréquence de leur manifestation. La société ne réagit pratiquement plus en raison de la banalisation des faits délictueux.

 Face à la délinquance, l’attitude la plus préjudiciable n’est certes pas celle de prendre le risque de commettre une erreur, mais celle de ne rien faire, en se donnant bonne conscience.

Pourquoi la police nationale est-elle impuissante ?

Le mot d’ordre d’un ex-commissaire courneuvien était : « surtout pas de vagues… » Ce qui veut dire implicitement :  « faisons en le moins possible pour éviter les conflits et les incidents qui se retourneraient  finalement contre la police » Toujours en vigueur, la police s’efface de plus en plus pour ne pas être mis en cause dans d’éventuelles bavures. 
L’excuse alléguée pour justifier leur inefficacité, c’est invariablement : « nous n’avons pas de moyens », quand ce n’est pas le courage qui fait défaut.
Sur ce point, on peut les comprendre, sans pour autant les excuser, car moins ils en feront, moins ils commettront d’erreurs...et tout compte fait: il vaut mieux pêcher par insuffisance que par excès, car se
plaindre d’un manque de moyens a pour effet de mettre en cause l’Etat qui ne leur fournit pas les moyens adéquats pour assumer leurs fonctions. Tout se passe comme si on leur demandait implicitement  de faire semblant de faire leur travail …

Pour une re-motivation de la Police Nationale.    

La meilleure façon de motiver les forces de police, c’est de primer le mérite par des gratifications honorifiques ou pécuniaires. Il faut se défier de la revendication « égalitaire » prônée évidemment par des "tire au flanc", des "parasites" qui profitent du travail des meilleurs, sans faire aucun effort et sans prendre de risque.          

Une stratégie inepte : la prolifération de simili polices !

D’une manière générale, les personnes qui composent ces simili-polices s’exposent moralement  à une démagogie constante. En effet, ces détenteurs d’un nouveau pouvoir d’avertissement ou de sanction s’arrogent, à l’exemple de l’ASVP, le droit de verbaliser ou non, en fonction de leur appréciation personnelle et non de l’infraction caractérisée. Cette fois encore, le « principe de tolérance » allégué comme une excuse, induit l’arbitraire. Ces compromissions s’opposent au respect de la fonction et donnent lieu à des palabres et des contestations permanentes. En effet, pourquoi sanctionne-t-on les uns et pas les autres ?
Si on veut de la rigueur et de l’efficacité, il est impératif de faire preuve de cohérence, en appliquant la loi stricto sensu.

Après le  « mille feuilles administratif »  aussi inefficace que coûteux vient présentement la redondance des formes de polices toutes aussi ruineuses …

Le piège des polices municipales

Face à une carence inquiétante de moyens, la Police Nationale sollicitée d’intervenir pour une urgence:
- ne répond pas 
- ou affirme qu’elle n’a pas de voiture disponible,
- ou encore qu’elle va voir ce qu’elle peut faire,
  etc. etc.  

Les pouvoirs locaux commettent une erreur de plus, dommageable à de nombreux égards ! 
Ils tentent de suppléer aux insuffisances de la Police Nationale, dépouillée progressivement de ses attributions et qui en fait de moins en moins, en se déchargeant en partie sur une police supplétive

 
- L’ASVP 
Elle n’est destinée qu’à rédiger des procès-verbaux de stationnement. Une ASVP par ailleurs injoignable par téléphone et jugeant électivement elle-même du choix des rues, pour ses interventions.
 
DES MEDIATEURS : 
A
u rôle mal défini qui sont là pour se « faire voir », en évitant d’intervenir, car ils n’ont aucun pouvoir effectif de coercition !  
Nous sommes toujours dans le paraître et non dans le travail effectif constructif et efficace !

UNE POLICE MINICIPALE 
Serait ajoutée prochainement une police municipale supplétive, toujours pour compenser les insuffisances de la Police Nationale. 

UNE POLICE PRIVEE ?
Et pourquoi pas pour les plus nantis une  police privée, comme elle existe déjà en partie en France ? 

La multiplication des simili polices n’est certes pas la solution.
La solution consiste dans le renforcement en effectifs et en moyens de la Police Nationale et sur le plan organisationnel, à renforcer les différents services spécialisés selon les formes de délinquance.
Il est déplorable que l’Etat se décharge sur les collectivités locales pour compenser les insuffisances de la Police Nationale. Il est aussi fort regrettable que paradoxalement les pouvoirs publics et surtout les municipalités prennent à leur compte ce qui devrait être à la charge de l’Etat.


Non seulement les citoyens payent de leurs impôts  l’existence d’une Police Nationale qui, pour des raisons multiples, ne peut faire son travail, mais de surcroit, ce sont encore les Courneuviens qui devront prendre en charge les frais de création d’une police municipale fort onéreuse qui s’ajouteront aux impôts locaux et taxes diverses départementales.

Décidément,  « plus on implante sur le terrain social de fonctionnaires plus il y pousse à profusion des impôts ! »

Quant aux résultats nous les connaissons par avance:
- Confusion : Qui fait quoi à la Courneuve ?
- Décharge des responsabilités des uns sur les autres !
- Cafouillage organisationnel
- Rivalités entre ces polices
- Résultats d’autant plus prévisibles que les communes qui ont adopté de telles mesures n’ont pas amélioré d’un iota l’insécurité. Bien au contraire, les cambriolages et les agressions  ont continué d’augmenter !!!

Il serait regrettable que l’expérience des autres ne nous permette pas d’éviter ces mêmes erreurs.

 SOLUTION

Elle n’est certes pas dans la redondance des moyens financiers ni la multiplication des différentes formes de polices qu'est la solution mais dans la création d’associations "ARC4" qui, mieux que dans le midi , au cœur même de La Courneuve dans une zone sérieusement sinistrée par une agression et un cambriolage tous les 2 jours, est parvenue dans les 3 années passées, à réduire à pratiquement zéro les cambriolages et les agressions, à une exception près: une personne qui partait en vacances plusieurs mois sans aucun système d’alarme ! Dans ce cas personne ne pouvait réagir contre un cambriolage sans aucun avertissement d’une alerte quelconque !

Les associations ARC4 renforcent la solidarité de leurs membres tout en les responsabilisant collectivement. L’apolitisme d’ARC4 contribue à réunir le maximum de participants et chacun au-delà des divisions politiques participe, par sa vigilance, au bien vivre ensemble en coopération avec la police et les service communaux. ARC4 agit dans le cadre strict des lois en vigueur.   

Dans ces conditions : pourquoi n’aide-t-on pas ARC4 dans son expansion au bénéfice de tous  par des soutiens informatifs, des subventions ? C’est un mystère que nous ne tarderons pas à éclaircir publiquement, car ce scandale n’a que trop durer et certains d’entre-nous sont excédés par l’attitude indifférente des pouvoirs publics pour une organisation qui répond aussi pleinement que possible à l’intérêt général : administrateurs et administrés.

Les membres d'ARC4 ont réussi bien au-delà de leurs espérances et ils ambitionnent présentement de réaliser des films pédagogiques et un livret du "bien vivre ensemble", à large diffusion, en dépit de l'extrême diversité imposée. Ce livret consignera par des illustrations, les incivilités à ne pas commettre en société et les peines juridiques encourues en cas de transgressions. Une société cohérente suppose des droits et aussi des devoirs que souvent les nouveaux venus ignorent, quand ils se montrent pas sciemment réfractaires.

C’est sur le respect des lois communes que s’appuie ARC4 pour donner de la cohérence à une société qui en semble complètement dépourvue.  

Le Maire M. POUX, initialement semblait rétif, à juste titre, à la création d’une police municipale. Malheureusement, sous la pression d’une partie des administrés et de certains élus, cette décision a été prise manifestement trop rapidement et il est fort possible qu’avec les arguments que nous développons ici, la décision aurait été vraisemblablement tout autre.

Dans cette période de grave crise, l’heure n’est plus aux dépenses inconsidérées mais aux économies, en s’efforçant de faire malgré tout pour le mieux, sans investissements supplémentaires qui pourraient, avec un peu de réflexion, être largement évités.

Ces suggestions d’ARC4 entrent dans le cadre de la démocratie participative que le Maire appelle de ses vœux.

 

RF

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