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24/03/2015

La corruption n’a plus de limites dans le 93 !

A qui se fier, si la "police", elle aussi, trafique sur le marché de la drogue et rivalise avec des dealers de banlieues qu'elle rançonne ?

La seule parade: une vigilance citoyenne tous azimuts, y compris sur la "police"
qui à son tour se gangstérise, influencée par des feuilletons débiles à la TV sur des policiers corrompus par la cupidité et l’appât de gain faciles !

RF

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Seine-Saint-Denis 

Cinq policiers de la BAC suspectés de corruption et arrêtés !

(avec Stéphane Sellami.) | 23 Mars 2015, 16h16 | MAJ : 24 Mars 2015, 06h57

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ILLUSTRATION. Des policiers de la BAC de Stains (Seine-Saint-Denis) auraient même tenté d'intimider leur commissaire.AFP / Fred Dufour

Soupçonnés d'avoir participé à un trafic de drogue et volé des dealers, de s'être livrés à des violences et des menaces, cinq policiers de la brigade anticriminalité (
BAC) de Stains (Seine-Saint-Denis) ont été interpellés ce lundi.

Ces fonctionnaires — dont deux gradés — sont aussi suspectés d'avoir intimidé leur supérieur hiérarchique.

C'est la Direction territoriale de la sécurité de proximité de Seine-Saint-Denis qui a saisi le procureur il y a plusieurs mois lorsque des comportements suspects ont été signalés au sein de la BAC de Stains. L'information judiciaire a été ouverte le 22 mai 2014 pour, entre autres, «vol et violences aggravés, association de malfaiteurs en vue de se livrer au trafic de stupéfiants». Les faits reprochés remontent au moins jusqu'en 2013.
Les cinq suspects ont été interpellés, certains sur leur lieu de travail, par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). La «police des polices» enquêtait sur les agissements des suspects et de toute la BAC de cette localité, qui comprend un peu plus d'une dizaine de fonctionnaires. 
L'IGPN a agi dans le cadre de l'information judiciaire ouverte à Bobigny pour des faits de «corruption active» qui reposent «sur des indices graves et concordants» en l'état de l'enquête. Les policiers de la BAC sont soupçonnés de vols en réunion et d'extorsion de fonds dans le cadre d'affaires de stupéfiants notamment, ou lors de la saisie de scellés. Ils peuvent être maintenus en garde à vue pendant 96 heures, avant leur éventuelle mise en examen.

Racket, fausses perquisitions et violences
Dans le détail, les policiers sont soupçonnés d'avoir «ciblé des personnes» se livrant au trafic de drogue dans cette banlieue du nord de la région parisienne, pour les voler. Ces présumés «ripoux» auraient extorqué des fonds à leurs victimes et se seraient servis dans les scellés. Ils se seraient également livrés à des «perquisitions à la mexicaine», qui n'avaient jamais été ordonnées par la justice, «en simulant un cadre légal» pour se servir chez leur victime.
Outre les délits particulièrement graves visés par le juge d'instruction, les investigations portent également sur des soupçons de «modification d'une scène de crime» et de consultation illégale d'un fichier informatique.

CAZENEUVE : "des faits extrêmement graves"

"Les faits dont ils sont suspectés sont extrêmement graves et contreviennent aux principes de probité et d'exemplarité (...) des fonctionnaires de la police nationale", a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à propos des agents impliqués dans l'affaire qui secoue la BAC de Stains (Seine Saint Denis).
"Si ces faits sont avérés" le ministre "prendra des sanctions disciplinaires d'une grande sévérité, comme à chaque fois que les lois et les règles déontologiques sont enfreintes" a-t-il affirmé.

Dans une procédure distincte de celle qui leur vaut une garde à vue, les cinq policiers sont aussi soupçonnés de «menaces à l’encontre d’une personne dépositaire de l’autorité». Selon les informations de M6, l'ancienne commissaire qui supervisait la BAC de Stains aurait constaté «des dysfonctionnements majeurs» au sein de son service. A ce moment, elle aurait fait l'objet de menaces anonymes, les pneus de sa voiture auraient été crevés et un fonctionnaire du commissariat serait allé jusqu'à consulter un fichier de police pour trouver son adresse personnelle… Depuis, la commissaire a été mutée dans un autre hôtel de police dans le sud-ouest de la France.

Les policiers soupçonnés avaient été détachés de la BAC et affectés dans d'autres services placés sous une surveillance hiérarchique plus étroite que ces unités de terrain.

 

Des précédents retentissants

. Octobre 2014.  Deux policiers de la BAC départementale du "9-3" avaient été mis en examen et écroués pour leur participation supposée à un trafic de voitures volées. Les deux policiers, âgés de 36 et 40 ans, s'étaient vu reprocher des faux et usage de faux - infraction criminelle lorsqu'elle est commise par un dépositaire de l'autorité publique punie d'un maximum de 15 ans de prison - corruption passive, et association de malfaiteurs en bande organisée. Ils sont soupçonnés de s'être servis de leur fonction pour remettre en circulation des voitures volées.

. Octobre 2012.  Au sein de la BAC nord de Marseille, plusieurs policiers ont été convaincus par l'IGPN d'avoir récupéré des cigarettes et stupéfiants lors de contrôles. Des révocations et suspensions ont été prononcées dans cette affaire en décembre 2013. Les "ripoux" présumés, âgés de 34 et 52 ans, avaient été mis en examen en octobre 2012.

 

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/stains-quatre-policiers-de-la-bac-en-garde-a-vue-23-03-2015-4629993.php#xtor=EREC-109----2438393@1

 

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