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31/03/2017

UNE JUSTICE FRAPPEE DE CECITE !

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Une justice aveugle tient une balance, sans distinguer ce qu'il y a dans les plateaux !

Ce n'est pas une allégorie, mais l'image même d'une justice aveugle, qui soupèse le pour et le contre, sans savoir quelle est réellement la nature de son contenu: les tenants et les aboutissants d'une affaire et les responsabilités qui
en découlent ... 

L'idéal d'une Justice 
Au contraire, ce qu'on est en droit d'attendre de la justice, c'est de la vigilance, de l'intelligence et des jugements, dont sont exclues toutes influences partisanes, indépendamment des erreurs d'usages qu'elle commettrait.

L'indépendance de la Justice ?
Sur l'indépendance de la Justice comme toutes les autres institutions, elle est soumise à des influences politiques partiales et le garde des sceaux est lui-même aux ordres du pouvoir.    

Une justice intrinsèquement perverse 
Malheureusement notre justice est malvoyante pour ne pas dire aveugle, par contre, elle entend bien et se laisse trop souvent séduire par l'éloquence d'un avocat qui mettra tout son talent pour éviter que son client soit condamné. Qu'il soit coupable ou pas, c'est sans importance. Ce qui compte vraiment, c'est le montant de ses honoraires et le fait de gagner, pour les justifier. 
Non seulement les avocats instrumentalisent sciemment la justice, pour diminuer la portée de ses jugements sur leurs clients, mais ils se font en outre complices du délinquant, du malfrat ou du criminel en le défendant.
Sur quoi repose donc la moralité d'un avocat ?  

La prostitution de l'éloquence        
Les prostituées font le commerce de leur physique pour satisfaire le plaisir de leurs clients.  L'avocat fait, lui, le commerce de son éloquence agrémentée de ses effets de manches, telle une chauve souris dans la caverne de PLATON. Une théâtralisation souvent grotesque, mais toujours intéressée financièrement. Soigneusement mise en scène, la prestation de l'avocat a pour but d'éviter une peine ou une sanction juridique que risquerait son client.  

Des faits illusoires ... 
Dans ces échanges les arguments d'un avocat saturés d'émotion, ont pour but  d'attirer la pitié des juges sur son client, de diminuer les conséquences d'une faute. Voire même, rendre responsable une société inhumaine, qui aurait poussé son client à commettre de graves fautes, poussé par son infortune : famille dissolue, vie dans la rue, avec embrigadement inévitable dans une bande de voyous, considérée comme un substitut d'accueil, d'une famille défaillante. 
Eh oui, quand la raison bat de l'aile dans un tribunal, l'émotion remporte la victoire. . Les avocats savent jouer de cette dramatisation classique et ils en abusent. 

Quels sont les faits ?
Cette question implique une recherche de rationalité, pour sortir de la confusion des témoignages et de s'offrir une garantie bien fragile, d'autant que ces faits ont surtout pour but de donner aux juges une illusion d'objectivité, pour espérer échapper à l'erreur, pour certains seulement culpabilisante.  
Là encore, il convient dans un jugement de dénoncer la fragilité des faits qui ne représentent finalement que des apparences, des perceptions, qui n'ont rien ou pratiquement rien à voir avec l'objectivité tant recherchée par les juges et malheureusement très rarement atteinte ! En effet, on ne perçoit réellement que ce qu'on espère ou ce qu'on craint…
Cette réceptivité particulière à chacun à l'interprétation des faits est encore une source d'erreurs et même si elles ne sont pas intentionnelles, elles n'en sont pas moins dommageables pour la personne jugée.   
Si comme nous le disons, les faits ne révèlent que des apparences, il faut admettre du même coup, la large place qui est faite au subjectivisme et surtout à l'habileté rhétorique d'un avocat pour circonvenir les faits et abuser des juges, en faveur de son client.

Une justice injuste !
Les juges jouissent d'un privilège professionnel exorbitant : Ils sont très rarement sanctionnés pour les erreurs de jugements qu'ils commettent et leurs fautes sont facilement excusables ! Une justice qui se juge elle même est forcément arbitraire ...
Il faut avoir vu au Palais de Justice, des nuées d'avocats qui, tel des corbeaux, s'abattent sur des longues files de personnes en attente de jugement pour contraventions, leur proposer avec insistance leurs services contre finance, pour seulement  accompagner quelques mètres leurs clients jusqu'au juge, sans plaider quoi que ce soit ... Cette tradition est tolérée par la justice ...Il faut bien que chacun puisse vivre de ses "services " !

L'avocat ne sert pas la Justice, mais uniquement son client qui le finance !
Oui, sans aucun doute, les tribunaux rendent la justice, mais quel type de justice rendent-ils ? 
La seule réalité indubitable qu'on puisse tirer de notre analyse pessimiste, mais réaliste de la justice, c'est que cette dernière est faillible et qu'il faut impérativement se méfier de ses jugements qui, en premier lieu, ne jugent paradoxalement que ceux qui les formulent souvent imprudemment !

"Errare humanum est" et les juges sont des hommes ! Donc, plus que d'autres dans leurs jugements, susceptibles de commettre des erreurs ! 

RF

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