UA-67970786-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/07/2013

C'EST LA GUERRE ET ILS NE LE SAVENT PAS !

Jusqu'où les citoyens Français vont-ils reculer face aux délinquants, aux voyous, toute cette chienlit qui prospère en raison de leur impunité persistante ?

Trappes : quand ils appellent à égorger la police…

violences-a-trappes-suite-a-un-controle-de-police-contre-une-femme-voilee

 

Le 20 juillet 2013

La ville de Trappes aura rarement si bien porté son nom. Ce vendredi 19 juillet fut l’occasion de quelques festivités sous la lourde chape d’un été cuisant.

La veille, et d’après les sources officielles, la police entendait contrôler l’identité d’une femme en niqab, qui leur avait aussitôt rétorqué qu’elle ne reconnaissait pas la loi de la République, laissant à son mari le soin de s’occuper avec vigueur des agents ; il en frappa un (le procureur de la République fait même état d’une tentative d’étranglement) puis fut accablé d’un mandat de dépôt.

Le lendemain, à 20h30, c’est une foule hostile qui se massa autour du commissariat. De 200 à 400 individus qu’une dizaine de fourgons de CRS, un hélicoptère et de nombreux policiers tentèrent de contrôler. Caillassages, incendies de poubelles, tirs de mortier et de flash-ball se succédèrent durant cette soirée houleuse.

Une autre version des faits bien différente, celle de la femme contrôlée, est relayée par Marwan Muhammad du CCIF.

Une chose demeure toutefois aussi certaine qu’importante : sur Twitter, certains gamins se réjouissent sans complexe des tourments de Trappes, exprimant leur soutien au rassemblement ainsi que le regret de ne pas être eux-mêmes présents sur place afin d’attiser plus encore l’implacable feu de la violence quotidienne qui saisit chaque occasion de se faire plus dévorante qu’à l’accoutumée. Quelques jeunes hommes appellent à égorger la police, quelques jeunes filles déplorent de ne pas être là pour participer au caillassage.


Cette commune ancienne qui en a tant vu, et que Saint Louis honora plusieurs fois de sa visite, s’est muée en une banlieue sinistre où la délinquance s’épanouit comme l’abcès grandissant. Jules César saluait déjà de son temps le bellicisme de ses habitants. Le bougre n’en parlerait peut-être pas avec autant d’enthousiasme aujourd’hui.

Trappes est de ces villes de la « Ceinture rouge » 1 où les gares sentent la crasse et les rues le danger. Elle fait partie de ces lieux d’apparence irrécupérable où le conflit se dessine sous de tristes préludes, que les gens ont honte de craindre mais qu’ils contournent avec une timidité coupable et dans lesquels ils ne se rendent que lorsque l’impérieuse nécessité les y contraint. Précaution et profil bas en sont les règles terrifiantes. 61 % des habitants qui survivent dans cette commune mouroir sont issus de l’immigration et l’on n’y affectionne pas l’assimilation outre mesure. Un Bronx français comme l’Hexagone en compte de plus en plus et dont les quais imbibés de pisse sont les éternels spectateurs des bastons et des invectives.

Cette ville aussi séduisante qu’un gouffre sans fond était décrite par son maire Guy Malandain comme l’une des plus « difficiles de France », il y a quelques années déjà. On le croit volontiers. La plaie s’infecte et rien n’annonce des jours meilleurs.

10/07/2013

La vigilance, toujours la vigilance...

MEFIEZ-VOUS DE LA PRESSE !

La vigilance sur notre environnement est une nécessité sécuritaire, mais celle qui porte sur la manière dont nous sommes "informés" est toute aussi impérative, car c'est d'elle que découlent la plupart de nos jugements et conséquemment de notre comportement...

Un raisonnement juste, basé sur des prémisses faussées ou tronquées mènent au paralogisme ou au sophismes, or c'est sur cette falsification intentionnelle de l'information que se fondent les manipulations, dont nous sommes habituellement victimes !

Méfiez-vous de la presse soumise aux lobbys de ses annonceurs ... 

Votre liberté ne vient pas de l'information la plupart du temps pipée, mais de votre vigilance et de votre analyse critique !

 Je vous invite a consulter le texte de notre amie ci-dessous, certes long, mais de très bonne qualité !

Dans ces conditions, qui s'en plaindrait ?

RF

 ------------------------------------------------------------------ 

« L’opinion actuelle se maintient par la presse, la propagande et les moyens financiers mis à sa disposition. »

 

Lors de cette déclaration du « bon docteur » Albert Schweitzer, il ne connaissait pas encore l’étendue du désastre et le total asservissement des grands médias au pouvoir de l’argent.

En France, et souvent ailleurs, la presse indépendante n’existe pas, alors que l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui date de 1789, a pourtant établi les principes de la liberté de la presse car la libre communication des opinions est un des droits essentiels de tout citoyen des pays démocratiques.

Cela n’a pas empêché Napoléon de transformer la presse en instrument d’endoctrinement et de faire du Moniteur le représentant de l'opinion, tout en interdisant les publications qui lui étaient hostiles. L’empereur s’en glorifia plus tard, lors de son exil à Sainte-Hélène. « J'ai fait du Moniteur l'âme et la force de mon gouvernement ainsi que mon intermédiaire avec l'opinion publique du dedans comme du dehors ». Cette déclaration pourrait être reprise par notre gouvernement.

Au début du dix-neuvième siècle, l'information se transforma peu à peu en marchandise dont la valeur variait en fonction de l'offre et de la demande, pour en arriver au point extrême de la désinformation actuelle ou, ce qui est sans doute pire, la contre-information.

À cette époque, les journalistes avaient pour but principal la véritable information et non le désir de faire de l'audience afin de rapporter de plus en plus d’argent aux patrons des journaux.

Comme le proclamait un slogan RTL : « Les infos, c'est comme le café, c'est bon quand c'est chaud et quand c'est fort ». Aussi aucun journaliste ne se prive de diffuser du spectaculaire, souvent au détriment de la véritable information, et l’étiquette « Vu à la télé » est actuellement considérée comme une référence. En revanche, pour le commun des mortels, « si la télé n’en parle pas, c’est que cela n’existe pas ».

Mais il ne faut jamais perdre de vue que les grands médias sont à la solde d’importants groupes financiers et ne peuvent de la sorte prétendre être indépendants. Heureusement, il reste encore des journalistes honnêtes, soucieux de s’informer et d’informer leurs lecteurs, mais la plupart d’entre eux sont obligés de s’autocensurer pour conserver leur poste.

En effet, en France, la majorité des publications économiques sont contrôlées par des actionnaires industriels, et les publications médicales sont diffusées par les grandes compagnies pharmaceutiques. Cette dépendance ne peut que nuire à l’objectivité de l’information. Peu de journaux sont parfaitement indépendants à part Le Canard enchaîné, mais ses journalistes rencontrent de nombreuses difficultés pour mener de longues enquêtes sur de puissantes entreprises, car la réputation du journal leur ferme des portes.

 Quant à la presse médicale — à l’exception de deux revues indépendantes : Prescrire et Pratiques, qui ne vivent que de leurs abonnements —, elle est entièrement à la solde des laboratoires et maquille en articles scientifiques des pages entières de publicité rédactionnelle. Il est manifeste que les rares dissidents qui refusent de partager ce gâteau ou s’insurgent contre ces procédés ne peuvent que rencontrer des désagréments sur leur chemin et personne ne se risque à leur venir en aide.

Les méthodes utilisées pour paralyser un journal ou sanctionner un journaliste qui ose sortir de la pensée environnante sont très nombreuses et variées. Elles vont du harcèlement aux pressions économiques et fiscales, et peuvent même porter atteinte aux avantages nécessaires à l'exercice de son métier.

Mais tous les Français ne se laissent pas duper. Nous avons récemment appris que leur pourcentage de confiance accordée aux médias ne cesse de baisser. Cette suspicion met en cause la mission de l'information qui devrait avant tout être objective et ne pas essayer d’orienter l'opinion des citoyens.

Tout cela aggrave la crise qui sévit dans la presse internationale, car ce phénomène n’est pas typiquement français. En Grande-Bretagne et aux états-Unis, les principaux journaux ont vu leurs ventes baisser au cours des dernières années. En France, le groupe Havas, propriétaire d'un ensemble d'agences de publicité, s'est allié à Alcatel afin de régir certains journaux influents tels L'Express, Le Point, ou même le Courrier international.

La presse, qui s'est jusqu’à présent érigée en contre-pouvoir politique, tend de plus en plus à s'identifier à lui, faisant ainsi régresser la démocratie, parfois de manière scandaleuse.

Cependant, si les journalistes jouent le rôle de désinformateurs, c’est qu’ils sont eux-mêmes conditionnés à un point dont ils ne se rendent pas compte. Les financiers et les marchands qui ont fait main basse sur l'essentiel des médias n'ont pas besoin de dicter aux journalistes ce qu'ils ont à dire ou à montrer. Ils n'ont pas besoin de violenter leur conscience ni de les transformer en propagandistes. Ainsi, il suffit de confier les rênes du pouvoir journalistique à des gens qualifiés de « grands professionnels » qui ont toujours donné des gages de leur soumission à une vision du monde qu’ils partagent avec leurs employeurs.

Ce dispositif se met en place dès l'arrivée dans les écoles de journalisme pour continuer dans les rédactions. Ainsi, la plupart des journalistes agiraient de concert sans avoir besoin de se consulter, partageant entièrement l’opinion qu’il est de bon ton d’afficher où tout est banalisé pour désamorcer l'analyse critique et servi pour émouvoir.

Certes, il reste encore des journalistes honnêtes et courageux, soucieux d’informer leurs lecteurs, mais nombre d’entre eux sont obligés de s’autocensurer pour conserver leur poste. Dans certains cas épineux, quelques rédacteurs préfèrent s’abstenir alors que d’autres n’hésitent pas à répandre la contre-information.

On dit souvent que le quatrième pouvoir fait suite aux trois pouvoirs classiques (pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire). Aux États-Unis, on parle de quatrième branche du gouvernement par analogie aux branches exécutive, législative, et judiciaire du gouvernement fédéral américain. Certains ont rajouté à cette liste un cinquième pouvoir, qui serait celui de l'opinion publique. Ces considérations mènent à se demander s’il faut être étranger pour « oser » dénoncer les travers de nos gouvernants.


Les médias ne sont pas les seuls responsables

Comme l’explique Noam Chomsky, philosophe radical de réputation internationale et professeur au MIT (Massachusetts Institute of Technology) : « Les médias ne représentent qu'une toute petite partie de la vaste machine de propagande. Il existe un système d'endoctrinement et de contrôle beaucoup plus vaste, dont les médias ne sont qu'un rouage : l'école, l'intelligentsia, toute une panoplie d'institutions qui cherchent à influencer et à contrôler les opinions et les comportements, et dans une large mesure à maintenir les gens dans l'ignorance. »

Les nombreux scandales qui jalonnent notre quotidien, et auxquels nous sommes tellement habitués que personne ne proteste vraiment, sont engendrés par la seule loi du profit. Les hommes n’ont pas vraiment changé depuis l’Antiquité et nous adorons toujours le veau d’or.

De surcroît, tous les pouvoirs utilisent la peur pour mieux dominer, et ceux qui font profession de « savoir » pratiquent savamment cette stratégie parfaitement efficace qui permet d’obtenir la dépendance des citoyens. Cet instrument de manipulation, qui permet d’abolir tout sens critique et d’exploiter la crédulité des populations en les maintenant dans l’ignorance des faits essentiels de l’existence, a toujours été utilisé, mais à présent il opère sur une plus grande échelle grâce aux multiples moyens de diffusion. 

Il y a quelques années, le Pr Jean Paul Escande a dénoncé ces peurs savamment entretenues dans son ouvrage J’accuse les marchands de peur : « Si nous n'y prenons garde, nous allons nous faire aspirer par les sables mouvants de peurs imbéciles. Nous pouvons nous y abîmer, nous et toutes nos richesses. En un temps qui redevient païen et qui honore deux idoles premières — l'argent et le chiffre — il était inévitable que je découvre, au centre du phénomène de la peur, des “marchands” de peur. Tout est à vendre. La peur est à vendre. L'achat est obligatoire. Et chacun, responsable ou tâcheron, doit acquérir sa “dose” pour être autorisé à espérer quelque plaisir que ce soit. »

En effet, chaque jour, tout en ressassant les progrès et surtout les « espoirs » scientifiques, économiques et sociaux de notre époque qui devraient logiquement nous apporter le bonheur et la sécurité, les médias instillent puis entretiennent avec soin la peur chez les citoyens : peur de la maladie — cancer, sida ou cholestérol —, de la vieillesse, de la mort, et même de la vie.

Nous trouvons toujours un ennemi à combattre : microbes, virus, insectes, « mauvaises » herbes, «  mauvais » gènes, et même « l’autre », lorsqu’il nous semble différent de ce qui est admis et admissible.

On nous répète que nous sommes continuellement menacés par des facteurs extérieurs, que nos vies ressemblent à un parcours semé d’embûches et de catastrophes programmées contre lesquelles nous devons être bien assurés — heureusement, nos gouvernements sont là et nous protègent —, alors que les vrais dangers, ceux qui devraient sinon affoler mais tout au moins faire réfléchir les citoyens, sont presque toujours passés sous silence ou à peine survolés.

Ainsi, on évoque trop rarement les risques liés à l’exploitation abusive de la planète par une poignée d’individus fous dangereux qui se moquent de la pollution mondiale et des déchets nucléaires, ou qui jouent aux apprentis sorciers avec les gaz de schiste, le clonage, la génétique et les virus.

De toute manière, les médias font un gros battage autour des maladies qui peuvent générer des capitaux pour la recherche, telles les maladies « génétiques », mais se gardent bien de mettre l’accent sur celles dont notre civilisation est responsable. Les gènes sont de parfaits boucs émissaires et ne risquent pas de protester.

Nous ne pensons plus par nous-mêmes !

À notre époque de « surmédiatisation », l’homme n’est plus habitué à penser par lui-même, d’autres se chargeant de le faire pour lui. Combien d’entre nous obéissent aveuglément aux ordres du pouvoir et aux normes d’une morale que la société a faites siennes. Pour penser « juste » de nos jours, il faut penser comme les autres, même si les autres sont loin d’être des modèles du genre.

L'homme aime imiter ses semblables. C’est ce besoin qui permet à la mode d'influencer le comportement de milliers d’individus, qu’il s'agisse de vêtements ou d’opinions politiques ou artistiques. Combien d’entre nous ont vraiment des opinions personnelles sur ces sujets et, dans ces cas, combien osent les exprimer ? Dans son ouvrage Des opinions et des croyances, Gustave Le Bon a signalé que : « Par le fait seul qu'il fait partie d'une foule organisée, l'homme descend de plusieurs degrés sur l'échelle de la civilisation. Isolé, c'était peut-être un individu cultivé, en foule c'est un barbare, c'est-à-dire un instinctif. Il a la spontanéité, la violence, la férocité, et aussi les enthousiasmes et les héroïsmes des êtres primitifs. Il tend à s'en rapprocher encore par la facilité avec laquelle il se laisse impressionner par des mots, des images — qui sur chacun des individus isolés composant la foule seraient tout à fait sans action — et conduire à des actes contraires à ses intérêts les plus évidents et à ses habitudes les plus connues. L'individu en foule est un grain de sable au milieu d'autres grains de sable que le vent soulève à son gré. »

Heureusement une partie de la population commence à prendre conscience que tous ceux qui détiennent un pouvoir en profitent impunément et que la plupart des hommes politiques sont, de gré ou de force, les otages des compagnies industrielles qui pourraient influencer leurs carrières politiques.

Quant aux technocrates, à l’instar des cartels de l’industrie, ils ne raisonnent qu’à court terme et refusent de prendre en compte les effets pernicieux engendrés par leurs décisions actuelles, mais qui n’apparaîtront qu’à long terme. Tous ces profiteurs semblent oublier leurs descendants qui risquent de payer très cher cette inconséquence et ce manque de conscience.

Un infime pourcentage de Français, parfaitement informés de cet état des choses, s’appliquent à actualiser leurs connaissances au fil des événements. Une partie plus importante, mais encore minoritaire, n’est pas vraiment informée ; cependant elle cherche à l’être, Enfin, la majorité, non seulement des Français mais aussi des populations mondiales, est ravie de ne pas être informée et ne cherche surtout pas à l’être. Cela lui poserait de nombreux problèmes, l’obligerait à réfléchir alors qu’elle n’en a pas la moindre envie, et installerait chez elle des états d’âme, des peurs, des culpabilités et, surtout, risquerait de provoquer la remise en question de tout un système de vie et de pensée.

Pour parvenir à leurs fins dans leur course actuelle au profit, les multinationales ne reculent devant aucune pratique, qu’elle soit légale ou pas, morale ou pas, pour atteindre leur but avoué : les « parts de marché », et n’hésitent pas à recourir à la collaboration d’une intelligentsia scientifique qui navigue entre les intérêts économiques et l’apprentissage de la sorcellerie.

« Notre science actuelle est devenue tellement réductionniste que des pans entiers de la réalité ont été supprimés sous prétexte que l’intelligentsia qui dirige le système est incapable de les intégrer (comme une information dans un ordinateur). Cela dépasse leur structure. La réalité n’est pas réductible à ce que peuvent concevoir les hommes en fonction de leur évolution. Elle est. », constate la biologiste Jacqueline Bousquet.

L’expérimentation scientifique est elle-même une technique de manipulation. Le savoir actuel des scientifiques n’est plus réfléchi et examiné comme il le fut si longtemps, il est à présent concentré dans des banques de données gérées par des ordinateurs et à la disposition de pouvoirs manipulateurs, qu’ils soient économiques ou politiques.

 « Lorsqu’il s’agit de promettre la lune pour obtenir des crédits, les promoteurs scientifiques n’ont rien à apprendre des promoteurs immobiliers », constatait Michel Schiff dans son ouvrage L’Homme occulté.

Quant à Edgar Morin, directeur de recherche au CNRS, il remarque, lui aussi, que l’objectivité n’est pas une qualité propre aux esprits scientifiques : « De très grands esprits, des prix Nobel, des savants éminents se comportent en dehors de leur laboratoire comme des êtres passionnels, pulsionnels, aux opinions sur la société et la politique [...] plus déplorables encore, vu le prestige dont ils jouissent et les erreurs qu’ils propagent. » (Cf. Science avec conscience,éd. du Seuil).

Combien de fois avons-nous appris qu’une information considérée comme vraie pendant très longtemps et répétée à l’envi était erronée ?

Lorsqu’il est question de défendre leur territoire, les dissensions des politiques s’effacent devant l’intérêt général. Comme le disait avec humour Philippe Bouvard : « Quand il s’agit de parler de ce qu’on ignore, de caresser le corps électoral dans le sens des revendications, de feindre des sentiments qu’on n’éprouve pas toujours et de se contredire d’une année sur l’autre, la formation dispensée par le Conservatoire d’art dramatique apparaît infiniment supérieure à l’enseignement de l’école nationale d’administration. »

Il est vrai qu’aujourd’hui les pouvoirs et ceux qui sont leurs instruments ont remplacé la notion de responsabilité par celle d’indemnisation. Tout est alors bien plus simple : en cas d’erreurs, et certaines sont criminelles en matière de santé publique, il suffit d’indemniser les victimes — le contribuable est là pour ça — et tout rentre dans l’ordre ! Mais alors, s’il est vrai que la loi est la même pour tous, pourquoi mettre en prison les escrocs au lieu de leur permettre d’indemniser les familles des victimes ?

Deux exemples très récents illustrent mes propos : Le nouveau règlement de l’Agence du médicament prévoit des sanctions pénales de 15 000 euros et un an de prison aux membres trop bavards du comité en charge de la pharmacovigilance en cas de « manquement à l’obligation de confidentialité », alors que le nouveau patron de l’Agence avait promis la transparence. Cependant, personne ne s’était fait d’illusions à ce sujet, connaissant les allers et retours de nos gouvernants qui ignorent ce que signifie le mot « promesse », qu’elle soit électorale ou non.

De même le Dr Martine Perez a confié au Figaro ce 25 juin, sans jamais citer de sources indépendantes, (elle aurait du mal à en trouver) que la vaccination pourrait réduire de 75 % le risque de cancer du col de l’utérus, ce qu’on ne pourra savoir que dans plusieurs dizaines d’années.


Elle s’est bien gardée de dire que 90 % des infections sont asymptomatiques et guérissent sans traitement. La durée moyenne de l'infection localement détectable varie de 6 à 14 mois. Dans les 2 à 4 ans, seulement 15 % à 25 % des lésions cervicales épithéliales de bas grade évoluent vers le haut grade. Ce virus est très commun et se retrouve chez 80 % des hommes et des femmes. La plupart d’entre nous ont subi sa présence sans en avoir souffert et n’en sont pas morts.


Une étude espagnole, dirigée par Silvia de Sanjosé et comprenant 973 femmes, a analysé la prévalence des divers sérotypes de papillomavirus humains dans la population générale féminine de Barcelone. Cette prévalence, tous types confondus, était de 2,98 % ce qui démontre que la vérité n’a rien à voir avec la propagande de Sanofi Pasteur MSD. Parmi les 29 femmes ayant contracté une infection par un papillomavirus, soit 29 sur 973, aucune n’était infectée par les HPV 18, et six l’étaient par le HPV 16. Aucune ne l’état par au moins deux des quatre sérotypes du Gardasil®.7


Et madame Perez, qui se prétend médecin et journaliste indépendante, de persister à affirmer dans le même numéro du journal : « À ce jour, aucun effet indésirable majeur lié ce vaccin n'a été identifié, alors que 56 millions de doses ont été utilisées dans le monde. » Madame Perez doit être aussi aveugle que sourde sinon comment pourrait-elle expliquer les plus de 136 décès connus et reconnus et les 30 000 effets secondaires dont les très nombreuses hospitalisations et séquelles graves, survenus après ces vaccinations par le Gardasil® et le Cervarix® depuis leur mise en vente ? Comment pourrait-elle également expliquer l’indemnisation par les autorités américaines de près de 6 millions de dollars déjà accordée à une petite cinquantaine de plaignants dont les proches de deux jeunes filles décédées après cette vaccination alors qu’il est de notoriété publique que seulement 1 à 10 % sont officiellement déclarés ?


Le plus grave est que ces fausses informations ont été publiées par Le Figaro auquel certains font encore confiance, ce qui ne saurait durer dans ces conditions ! Et les exemples comme celui de madame Perez fleurissent à tout bout de champs.

 

Sylvie Simon

ENTRETIEN AVEC Marie George BUFFET, Députée

Chers Adhérents

Veuillez nous excuser pour le retard apporté à la rédaction de ce compte rendu.

 Marie George BUFFET.1.jpg

Le 21 juin à 14h30’ Madame Féjan  était invitée à la Mairie, au nom d’ARC4, par Marie-George Buffet Député, dans le but d’en savoir un peu plus sur notre association ARC4 : nos buts, nos résultats, les techniques employées et  nos perspectives d’avenir.

L’accueil  fut d’emblée chaleureux,  emprunt de cordialité et le dialogue s’est engagé  très vite  sur l’expérience d’ARC4 contre l’insécurité et sur la nécessité concomitante de renforcer les liens sociaux  entre les habitants ; ceci devant  se faire en parfaite congruence avec nos partenaires sociaux : Mairie, Police Justice.

Mr Féjan, comme à son habitude, a voulu aborder trop de sujets,  ce qui s’opposait  à l’approfondissement  de chacun d’entre-eux  en raison du manque de temps. 
Il  s’en est expliqué  ultérieurement, précisant qu’un premier entretien avait  pour but de faire une approche générale  des activités ARC4 et des problèmes chroniques dans la banlieue qui ne trouvent toujours pas de solutions …  Quitte à revenir méthodiquement, s’il y a lieu, au cours d’autres entretiens sur les points les plus importants pour les résoudre en fonction de l’urgence .  
Il  a fait en outre remarquer,  non sans humour,  que dans notre société de « sourds muets »  il est bon que certaines personnes puissent exprimer leurs solutions là où d’autres pensent utopiquement  qu’il est plus sage de se taire et de laisser faire. Nous savons tous où cela mène !

Madame Féjan a rappelé que les citoyens qui s’abstiennent  lors des  élections représentent plus de 60% de notre électorat.

M. Féjan  a précisé que ce fort pourcentage d’abstentionnistes disqualifie notre conception de la démocratie représentative. L’ensemble de ces abstentionnistes  et  toute l’opposition politique à un parti électoralement dominant, se sentent mal ou non représentés,  donc floués politiquement dans le cadre d’une pseudo démocratie.   Ce qui est vrai pour les opposants politiques,  l’est  encore davantage  pour les abstentionnistes. En effet,  leur  condamnation s’étend à tous les partis politiques qui,  prétendent-ils, ont  fait la preuve de leur inutilité, voire de leur nocivité sociale, pour ne pas dire économique !

Compte tenu de ce bilan factuel,  M. Féjan a regretté la maladresse du Maire qui, dans un bulletin d’information en vue des prochaines élections, fait appel au «  rassemblement des forces de gauche ».
Ce qui laisse sous entendre qu’il exclut toutes les autres sensibilités politiques qui représentent pourtant la grande majorité de l’électorat. Curieuse stratégie qui consiste durant toute sa mandature, de se présenter comme le Maire de tous nos concitoyens et qu’au moment des élections, il fasse appel uniquement aux  « forces de gauches » (en sérieux déclin).

Une démocratie plus authentique passe non seulement par le respect des minorités mais aussi par la prise en compte de leurs avis dans les décisions communales.

Les membres ARC4  comprendront d’autant plus ce positionnement, qu’il a été le ferment  efficace de notre réussite contre l’insécurité en retissant  du même coup  les liens sociaux disparates au delà des divisions politiques classiques.  

ARC4 a également le mérite d’impliquer de surcroit toutes les classes d’âges,  jusqu’à des invalides. Chacun a sa place et se revalorise, non seulement pour l’utilité  qu’il  représente pour lui-même,  mais également pour  sa contribution à celles  des autres.   

Mme Féjan  a précisé combien il est important d’assurer le développement des groupes ARC4 par une large diffusion médiatique qui, à ce jour, fait fortement défaut. M. le Maire se montre assez « tiède » quant il s’agirait d’utiliser le journal « regards » comme support d’information en ce qui concerne le problème majeur de tous nos concitoyens : LEUR BESOIN DE SECURITE. En effet, il nous semble injuste que nombre de courneuviens ignorent encore l’existence de NOTRE ASSOCIATION QUI SE VEUT AU SERVICE DE TOUS POUR LUTTER CONTRE L’INSECURITE.

Il est vrai que nous avons refusé un vague et court article du type « portrait » car ce n’est pas Mme Féjan, la Présidente, qui présente un intérêt pour les courneuviens, mais NOTRE CONCEPT ARC4 CITOYENS VIGILANTS, qui mérite une première de couverture avec un article de fond, tant le sujet de l’INSECURITE s’avère primordial et préoccupant pour tous. Personne n’est épargné et il nous semble inconcevable que ce sujet soit relégué en secteur secondaire, voire anecdotique.

Mme Féjan a évoqué le colloque sur la sécurité du 6 juin dernier, en expliquant sa déception  « il ne s’est rien passé d’autres que la présentation du catalogue  des associations, des organisations en place : justice, police, éducation, services sociaux. Ensuite, un très court moment pour 3 ou 4 questions tout au plus, une salle plutôt passive. Pas d’échanges, pas de propositions nouvelles, rien qu’un état des lieux bien insatisfaisant »

D’autre part La Courneuve que nous avons privilégiée puisque nous y vivons, pourrait devenir la ville  « pilote » en matière de lutte contre s’insécurité, en apportant la preuve de l’efficacité des groupes ARC4 étendus à toute la ville.

D’autres communes environnantes sont intéressées par notre action mais il serait légitime que La Courneuve garde sa position de « leader ». Encore faut-il que le Maire en manifeste la détermination et prenne, enfin, la décision d’appuyer médiatiquement ARC4.

En conclusion, dans une société en proie à l'injustice, le Maire devrait avoir à coeur, pour le bien être de tous ses administrés, d'étendre à toute La Courneuve, les privilèges de sécurité dont bénéficient les quartiers où sont implantés les groupes ARC4. Cette extension rendrait justice à ceux qui n'en bénéficient pas encore, faute d'être informés.

Mme Marie George BUFFET nous a semblé approuver notre positionnement, partager notre attente et nos perspectives de développement : large diffusion, aide à la constitution de nouveaux groupes, éducation à la citoyenneté, création d’un code du « bien vivre ensemble » organisation de conférences…

Nous nous sommes quittés avec le désir partagé de nous revoir afin d’optimiser notre action au service de tous nos concitoyens.

Chantal Féjan