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03/08/2014

LES CAMPAGNES NE SONT PLUS A L'ABRI !

De nouveaux problèmes de vols dans les campagnes et toujours de mauvaises solutions des pouvoirs publics ...

Le gouvernement se donne l'illusion de faire son devoir et les voleurs profitent de leur incompétence ou de leur laxisme !

Quand aux victimes, qu'elles fassent encore et toujours preuve de patience ou de tolérance !

RF 

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Face à l'impuissance des pouvoirs publics: Exaspérés ils sortent les fusils !

Les campagnes ne sont plus à l'abri:

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L'été, la saison des voleurs de fruits et de bétail...

La saison est propice aux vols dans les campagnes. Des filières organisées dérobent des tonnes de fruits à peine récoltés ou des animaux d'élevage, la nuit, dans les prés éloignés des fermes.

Le Figaro.fr

Depuis quelques années, les agriculteurs tentent de mobiliser les pouvoirs publics contre l'explostion du nombre de vols sur les exploitations. S'ils ont enfin été entendus en mai dernier par les ministres de l‘Agriculture et de l'Intérieur, il faudra du temps pour que les mesures prises dans la foulée soient efficaces.
Entre avril et mai derniers, le nombre de vols en milieu rural a, de nouveau, battu des records. Pendant ces deux mois, les agriculteurs ont déclaré plus de 2.150 «vols simples*» sur leurs exploitations, selon les chiffres de l'Office national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Sur un des graphiques de l'ONDRP, présenté par Terre-net , on constate que ces vols sont plus nombreux en été.

À la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA), syndicat majoritaire de la profession, Arnaud Lemoins explique que, s'il y a effectivement plus de phénomènes de pillage l'été, le niveau de valeur perdue est à peu près étalé sur l'année. «En hiver, ce sont les vols de matériels très chers qui prédominent, l'été ce sont ceux plus réguliers d'animaux, de légumes et de fruits.»
Un phénomène estival qui n'a plus rien à voir avec les petits vols d'il y a quelques années. «Avant, le glanage était relativement limité, c'était le fait de quelques individus. Maintenant, les quantités de fruits dérobées sont gigantesques.» Selon Arnaud Lemoine, avant d'être ramassés, abricots, melons ou tomates sont parfois stockés l'été quelques heures au fond du champ, loin de toute surveillance. Des tonnes de fruits et légumes s'envolent ainsi désormais chaque année. Contrairement aux machines agricoles, écoulées sur le marché de l'Est, ils sont le plus souvent revendus sur des étals maraichères françaises. «Ce ne sont pas du tout les mêmes filières qui agissent. Mais dans les deux cas, ce sont des réseaux extrêmement organisés.»

Adieu veaux, vaches, cochons...

L'autre principale source de vol l'été: celui du bétail. Un phénomène assez récent qui est, pour la FNSEA, «le gros point faible» dans l'actuelle tentative de lutte contre les délits en milieu agricole. «Jusqu'ici, personne n'a jamais été coincé pour un vol d'animaux», explique Arnaud Lemoine. «Les choses se passent la nuit et rarement deux fois au même endroit. De plus, l'été, les animaux sont souvent à des kilomètres de la ferme, impossible de voir ou d'entendre quoi que ce soit. Il suffit d'un camion et on emmène sans souci une ou plusieurs dizaines de bêtes...» Preuve de l'expertise des voleurs: les animaux sont parfois retrouvés tués et dépecés sur place. «Il ne reste alors plus que la peau et les os, toute la viande est emmenée» détaille Arnaud Lemoine. De ces animaux et cette viande, personne ne sait pour le moment ce qu'il en advient.
* L'intitulé «vols simples en exploitations agricoles» prend en compte: les vols sans effraction de matériel agricole (hors véhicules), les vols de biens autres que le matériel (récoltes, bétail…). Sont exclus de cette classification: les vols de tracteurs et de carburant, où qu'ils se trouvent, les cambriolages dans les habitations ou bâtiments professionnels sur l'exploitation.


2ème info...

Razzias dans les campagnes : les agriculteurs en ont assez d’être les victimes de bandes organisées !

 Les exploitants agricoles font face à une multiplication des vols organisés. Ils nuisent aux agriculteurs, qui voient parfois le travail de plusieurs années détruit, mais également aux consommateurs, qui sont souvent trompés sur le prix ou la qualité.

« Stop ! » : les agriculteurs en ont assez d’être les victimes de bandes organisées. Face à la généralisation des vols de matériels, de câblages, d’animaux, de fruits et légumes qui disparaissent par camions entiers, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) crie son exaspération. « On n’a plus affaire à du simple chapardage, mais à des exactions très organisées, qui supposent de disposer de camions et de palettes. On a dépassé le stade du vol artisanal pour passer à l’heure des réseaux », explique Dominique Barrau, secrétaire général de la centrale paysanne. Cultures de vergers pillées, réservoirs de tracteurs siphonnés, câbles d’irrigation arrachés, animaux dépecés sur place, dont on ne retrouve que les viscères... De plus en plus fréquents, ces vols et dégradations ont « un coût important » pour les exploitants. Le premier syndicat agricole demande « de toute urgence à Manuel Wallz, le ministre de l’Intérieur, de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour faire avancer les enquêtes en cours et assurer une surveillance renforcée des exploitations avec le concours de la police et de la gendarmerie. »

Une situation qui empire

La FNSEA réclame « la mobilisation des préfets » afin de régler un problème qui s’est « considérablement aggravé et propagé à la plupart des départements ». Malgré toutes les précautions prises, la situation ne cesse d’empirer. « Ce sont souvent des années de travail détruites au profit d’une économie parallèle, qui en plus de nuire aux agriculteurs, dupe les consommateurs et les pouvoirs publics », s’insurge encore la FNSEA.

Pour Dominique Barrau, la crise économique n’est qu’en partie responsable du phénomène. En effet, les vols concernent des produits alimentaires tels que les fruits et légumes ou la viande, qui font l’objet d’un commerce très rentable. En juillet, dans la région de Douai, « La Voix du Nord » rapportait la disparition de 150 kilos d’ail... sur l’exploitation d’Emmanuel Verrons, qui déplorait que les plants aient été arrachés «  n’importe comment. Ils saccagent en laissant des têtes dans le sol et perdent les tiges, l’ail n’étant même pas encore à maturité. » C’était la cinquième fois depuis le début de l’année qu’Emmanuel Verrons avait à déplorer ce genre d’événement. Plus petits, les vols précédents portaient sur des volumes de 50 kilos. Entre cinq et six euros le kilo, le montant du butin s’avère non négligeable. Dans le Vaucluse, la chambre d’agriculture déplorait en juin le vol de 2 tonnes d’ail et de 3 tonnes de blé. Selon « Le Figaro », plus d’une dizaine de tonnes de pêches et de nectarines ont été dérobées au début de l’été dans les Pyrénées-Orientales. « Ce qui se passe dans les fermes arrive aussi ailleurs comme sur les chantiers de travaux publics », souligne Dominique Barrau.

«   C’est la raison pour laquelle nous estimons nécessaire que le ministère de l’Intérieur envisage une action globale, de vrais moyens et le retour des brigades de gendarmerie locales, qui fréquentaient la campagne il y a encore dix ans  », ajoute-t-il. Un sujet de rentrée pour la centrale syndicale.

Écrit par
Marie-Josée COUGARD
Journaliste 

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