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13/06/2013

CONCLUSIONS : COLLOQUE SECURITE 6 JUIN 2013

Conclusions  sur  le colloque sécurité

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6 juin 2013

Organisé par la Ville de La Courneuve

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dessin réunion1.jpg

Compte rendu personnel : René Féjan

Je vais  m‘efforcer  d’exprimer  mon point de vue personnel,  sans critique nominative sur les participants officiels  et  des responsables d’organisations  courneuviennes,  qui ont participé au colloque organisé par le Maire. 

Motif réel du colloque : un enjeu préélectoral ?

L’impression dominante, c’est que ce colloque sur la sécurité arrivait fort opportunément  8 mois avant les élections. Son  but était sans doute de sensibiliser le maximum de « notables » départementaux  et  indirectement de  faire créditer  par leur présence  la  politique du Maire..

Le poids des mots et la légèreté des propos …

De quoi parle-t-on ? Quels buts sert-on ? Quels résultats contre l’insécurité ? Quelles perspectives d’avenir ?

En effet,  personne n’a pu  lors de ce colloque présenter des résultats positifs contre l’insécurité,  en dehors de l’association ARC4 qui a fait la démonstration de son  efficacité.  Sa Présidente n’a pu s’exprimer que 5 minutes environ.  Nombre de participants, y compris d’intervenants à  la tribune ont apprécié son intervention jugée trop courte et nombre de rendez-vous ont été pris à cette occasion.

Véritable but du colloque

Il s’agissait bien d’un colloque sur l’insécurité que je sache ?
Curieusement, le Maire n’a,  à  aucun moment  parlé ou simplement  évoqué ARC4 qui répondait pourtant  parfaitement au besoin de sécurité de tous nos concitoyens ?
Pourquoi ce silence ? Quel but poursuit-il avec ARC4 ? Pourquoi ne mettait-il pas en avant ce qui marche dans notre ville et corrélativement, pourquoi offre-t-il  autant  d’audience  à des  représentants de nos institutions, coresponsables  directement  du fiasco de leur lutte contre les causes de l’insécurité.
Ce qui était indécent, c’est non seulement la non reconnaissance de leurs échecs, mais le quasi satisfecit qu’ils affichaient à la tribune, sans oublier leur éternel catalogue  d’engagements jamais tenus.   
Ceci  tend à démontrer que le véritable motif de ce colloque n’était certes pas dans  la recherche de solutions opérationnelles,  immédiatement applicables contre l’insécurité et  la dégradation  de notre société, il était  surtout  de gratifier ces représentants  départementaux  dans leurs fonctions,  et évidemment  par leur présence de créditer indirectement   le Maire en  lui offrant un tremplin pour les prochaines élections pour ses « initiatives » contre l’insécurité !

Curieux colloque des vœux pieux  ressassés  sans cesse, d’année en année, sans aucun changement réel,  autre qu’une dégradation continue de notre société qui s’enfonce de plus en plus dans l’insécurité !

Les citoyens se nourrissent-ils  d’illusions ? Ont-ils le sentiment d’être seulement entendus ?
Dans la salle,  approximativement  5 personnes  ont pu poser une question  en fin de réunion :
les personnes à  la tribune mobilisant la quasi-totalité du temps consacré à ce colloque.
La pub à la télé ne dure que quelques minutes,  celle des ces « notables » a duré tout l’après midi.
Il  y avait là un abus manifeste  à les voir discourir à longueur de temps  sur  la sécurité,  alors il faut le rappeler,  qu’ils sont les premiers responsables  par leur inefficacité  de l’aggravation de l’insécurité dans le  93 !  

Il me semblait que nos concitoyens étaient venus pour être entendus ?  
Cruelle désillusion ! A moins que les invités préalablement  triés,  étaient destinés  à faire la « claque »  pour les initiateurs de cette réunion ? ;-)

Un ilot de succès, dans un océan d’ennui

Il est possible que l’attrait du buffet, au demeurant fort bien garni, ait  été la raison déterminante  du maintien en salle, jusqu’à la fin,  d’un  certain nombre de participants, en dépit de nombreux
départs.  Ce buffet compensait  agréablement  l’absence  d’écoute des organisateurs  pour leur public et surtout,  l’absence  de propositions,  de solutions concrètes  contre l’insécurité , en dehors de  celles d’ARC4, qui aurait pu exprimer son savoir faire avec ses solutions , directement opérationnelles contre l’insécurité . Efficacité  prouvée  incontestablement   en terrain hostile.
Oui le buffet fut un succès et chacun compensait sur le plan oral  ses frustrations,  en s’empiffrant de petits fours ;-)     

Buts prioritaires du colloque

Certaines personnes des organisations associatives ont fait ce qu’elles ont pu pour s’exprimer,  dans un contexte  qui manifestement avait surtout pour but  de rendre hommage  aux personnalités invitées qui  ont en charge la sécurité du département.  
On peut globalement se poser des questions sur leurs  réels mérites, compte tenu du fait que toutes ces personnes ont collectivement, chacune à leur niveau,  échoué sur le problème de l’insécurité qui ne fait que s’aggraver  de jour en jour.
Ces messieurs  auto satisfaits  compensaient par leur discours,  l’indigence de leur efficacité contre l’insécurité. Fait paradoxal,  ils s’apitoyaient avec  commisération  sur le climat insécuritaire  de notre société dont ils sont pourtant les premiers contributeurs. Ce fait  sanctionne sans appel  leur inefficacité. 
Taire cette critique à leur endroit,  ce n’est pas leur rendre service et  c’est, in fine, compromettre toute réforme, en pérennisant  le bilan catastrophique actuel.  

Nier cette réalité serait une erreur  plus dommageable pour l’avenir que leurs échecs passés, car dans ces conditions comment ces messieurs  pourraient-ils tenir compte de leurs erreurs passées. Faute de les comprendre et de les accepter, ils sont alors condamnés à  les perpétuer en se couvrant d’excuses classiques, comme les manques de moyens, alors qu’il  s’agit davantage d’un manque de capacités et de volonté d’aboutir.  

Faux problème sur le renforcement des effectifs de police, mais vraies excuses !

Ce n’est  pas  le manque d’effectif de la police qui pose réellement problème, mais la manière dont les policiers sont utilisés par des hommes politiques,  particulièrement  ineptes dans leurs directives !

Démonstration  sur la ville la plus criminogène des USA avec Chicago

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New York : baisse de la criminalité avec moins de policiers !

Article rédigé par Nicolas Lecaussin le 11 Apr 2013

 En 1990, on a enregistré 2 245 meurtres à New York, un véritable record dans l’histoire de cette ville. Mais depuis, le taux de criminalité n’a cessé de baisser jusqu’à 419 meurtres en 2012. Une chute de 80 %. Très instructif le fait que ces excellents résultats ont été obtenus alors que la ville a accueilli plus d’un million de nouveaux résidents sur la même période pour atteindre 8.4 millions en 2012.  Encore plus intéressant : sur la même période, le nombre de policiers a baissé de 6 000, en passant de 41 000 à 35 000 en 2012.  

Quel secret ? Surtout la participation citoyenne en soutien avec sa police et  tolérance zéro! 
A ce propos, encore un mythe de plus : on accuse la France d’être carcérale, or notre pays incarcère deux fois moins que nos voisins européens ! C’est sans doute la raison de nos problèmes avec une justice laxiste, qui relaxe de plus en plus les contrevenants aux lois.
La police appréhende, la justice relâche … Quelle belle organisation !

La sanction demeure la véritable prévention, sans négliger pour autant l’éducation et la rééducation des délinquants.
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On ne peut décemment reprocher aux « acteurs » de la sécurité, certains entendent « comédiens » de ne pas être productifs ou innovateurs,  mais surtout de ne pas savoir s’entourer  de personnes capables de réalisations utiles pour la société  et cela,  c’est inexcusable !
La société civile est aussi une réalité qu’il importe de prendre aussi  en compte…   

Mêmes arguments, mêmes litanies,  mêmes excuses !

Sur quelles valeurs les citoyens peuvent-ils compter  en dehors des  sempiternels et unanimes
«  ya ka » «il faut qu’on »  de ces personnalités,  dont la valeur alléguée tient  beaucoup plus de leurs étiquettes que de leurs réalisations ou du résultat de leurs entreprises personnelles.

Un non sens absolu

Quand « on parle » de réunir tous les courneuviens, comment les réunir en exaltant les différences politiques et en renforçant les antagonismes des différentes sensibilités politiques ?
La grande majorité des citoyens ne se reconnait plus dans les partis politiques par nature sectaires qui divisent notre société.  Pourquoi ne sont-ils pas représentés,  pourquoi sont-ils marginalisés par les encartés  de la politiques ? Pourquoi  n’ont –ils pas le droit à la parole dans notre société ?
Quel  est donc le sens que donnent nos représentants communaux  à l’ouverture  à la diversité des opinions ?
 Il n’y a pas de doute, notre « démocratie » actuelle est une usurpation d’une réelle démocratie respectueuse  des minorités et d’une manière générale, indistinctement de tous nos concitoyens…
Un congrès sur ce sujet serait bougrement utile, car si tout le monde se réfère à la « démocratie », force est de constater, qu’ils se savent  vraiment pas  de quoi ils parlent.   


Discerner l’essentiel
dans des phraséologies confuses, voire  fallacieuses.

Pour s’efforcer de juger aussi objectivement que possible, il faut s’en tenir aux faits, même si ceux-ci ne révèlent que des apparences, préalablement choisies, en fonction des déterminants de sa personnalité , de sa religion, de sa culture  ou de son appartenance politique …  
De cette manière, même les faits trop souvent déifiés pour leur valeur, deviennent arbitraires  et aboutissent invariablement à des paralogismes exprimés en toute bonne foi,  ou plus grave,  à des sophismes faits intentionnellement  pour tromper son auditoire ou par extension une société !
La lucidité est certes une qualité, mais combien en sont capables ? Quelles sont les qualités réelles d’un individu derrière des étiquettes  professionnelles pompeuses et souvent trompeuses de certains représentants de nos institutions ou de nos politiques ?

Pour une valeur authentique et concrète

Pour ce « colloque » Ce n’est pas ce que disent  nos  représentants qui est important, mais ce qu’ils sont capables de faire personnellement pour la société de manière concrète.  
C’est uniquement sur ce point qu’il convient de les juger ! Assez de baratins jugeons sur des faits concrets et significatifs d’un progrès.

Une condamnation électorale majoritaire

Quand comprendront-ils enfin : plus de 60 % de nos concitoyens  s’abstiennent lors des élections,  car affirment-ils : « nous en  avons marre d’être manipulés » par les propos de  carriéristes politiques de gauche comme de droite qui ne pensent  qu’à leurs intérêts personnels ». Ce qui veut dire que nos représentants politiques ne sont même plus légitimés par la majorité des Français.
Curieuse démocratie que la nôtre, convenons-en …

Finalité de ce colloque

Sur l’organisation

Sur le plan de l’organisation, il n’y a pas grand-chose à dire, c’était bien dans l’ensemble.
La critique porte plus  sur la nature représentative des participants, tous globalement responsables de l’insécurité et  qui  plus est,  complices de la finalité inavouée de ce colloque, occultée par un discours de façade sur l’insécurité !

Sur le représentant « sociologue »

Ce point mérite une mention spéciale
Évidemment, tout n’était pas à rejeter dans son exposé, par contre sa longue conclusion en fin de colloque fut celle d’un  « sociologue »atypique,  se disant de gauche et prêchant pour la lutte des classes qui a particulièrement choqué des participants en salle. Curieux sociologue impliqué dans un parti politique, prenant délibérément parti pour une politique, celle du Maire, ne pouvait que satisfaire ce dernier. Celui-ci  affirmait même qu’il était désireux de faire appel à ses services  probablement pour conforter sa politique.  
Est-ce là la conclusion et la finalité qu’il convenait  de donner  à  ce pseudo colloque à but plébiscitaire ?  
On aurait souhaité une ouverture du Maire à toutes les autres sensibilités politiques des citoyens représentant la ville.  Quant au rôle d’un sociologue, c’est de quantifier,  de décrire des phénomènes sociaux sans aucun parti pris politique et non de jouer au doctrinologue prosélyte sous l’étiquette trompeuse d’un sociologue. C’est bien d’être original,  à condition d’être conforme aux fondements d’une discipline,  sinon on se condamne à dire n’importe quoi sous l’empire d’une inflexion, pour ne pas dire une perversion  idéologique !
Le Maire a surtout souligné son accord avec  le « sociologue » sur  « l’action politique ».
Où y a-t-il « action » ? Une impropriété de plus dans les termes employés,  puisque nous vivons dans un monde de réactions. Toute opération mentale est forcément réactionnelle  et  il est quasiment impossible de se libérer de ses déterminants personnels dans un acte délibératoire,  affranchi  de toutes ces contingences.

Il  est difficile de se faire comprendre si  des  « spécialistes » en sociologie s’égarent dans les termes qu’ils ne maitrisent pas.  Alors, comment tenter  de convaincre des acribologues, autrement que par un enfumage idéologique à visée politique ?      

Ce recentrage final au dernier moment,  sur  l’appartenance politique du Maire fut manifestement une grosse maladresse, qui  démontrait,  s’il en était encore nécessaire,   le véritable but de  ce colloque.  J’ai eu le désagréable sentiment,  avec  quelques  autres participants lucides, d’être pris pour un gogo, quant au but réel et inavoué de ce colloque à finalité politique.
Une déception de plus !

Des fondements sociopathiques …

Bien sûr, ARC4 soutient  le Maire quand il agit dans l’intérêt de tous les courneuviens.  S’il  a la  maladresse de se  prévaloir  uniquement de son appartenance politique, il recrée immédiatement les clivages politiques archaïques  qui ont fait tant de mal à notre société, sinistrée dans les divisions politiques,  dans un monde chroniquement conflictuel et de plus en plus insécurisé quant à son devenir !  Comment peut-on croire rassembler dans la division ?

Un retour à la logique


La lutte politique est une hérésie, non seulement elle renforce ses adversaires,  leur détermination,  elle divise de surcroit la société en clans politiques et génèrent en plus des conflits avec concomitamment  une dégradation générale du climat social.
La meilleure  façon de vaincre son adversaire, ce n’est pas de le condamner,  mais au contraire de le convaincre  par la vertu du dialogue. C’est ainsi, qu’on peut faire de son adversaire un allié ou du moins un interlocuteur,  disposé à l’écoute contradictoire sans agressivité excessive.

NB : Malheureusement les « politiques » sont souvent des êtres immatures qui se posent socialement en s’opposant : ils existent  véhémentement  en exaltant  leur  différence  et par la force avec laquelle ils l’imposent aux autres !
 Les slogans  tiennent lieu de réflexion et confortent leur  absolutisme  par un prosélytisme normatif. 
Oui l’homme politique est profondément déterminé par ses convictions  qui  le rendent réfractaire à toute réflexion critique, toute suggestion, susceptible de le  réformer  ou de remettre en question ses certitudes inamovibles, s’opposant ainsi à toute évolution personnelle.  Il est à cet égard pitoyable de l’entendre chanter la liberté,  cadenassé dans sa prison mentale, plus sûrement que dans une geôle, dont on  l’avantage de sortir  parfois !         

Pour revenir à notre sujet : oui ! Les maladresses politiques concourent, elles aussi,  grandement à l’insécurité de notre société. Dommage qu’on n’ait  pas traité des fondements  sociopathiques  de notre société et de leurs remèdes, car il y avait là beaucoup à dire.   

Conclusion provisoire

Il  y a des « compliments qui médisent et des reproches qui louent »  et à ce propos, nous espérons que le Maire comprendra,  avant qu’il ne soit trop tard,  qu’il a plus à attendre de critiques sincères,  que des propos flagorneurs de certains de ses proches, adeptes de l’absolutisme idéologique.

Le relativisme existe en science, pourquoi ne serait-il pas applicable au domaine de la politique ?
 La qualité des dialogues  s’en trouverait, à mon sens,  largement améliorée.

A ce sujet, l’aptitude à  la communication des dirigeants de la Courneuve est une véritable calamité  et comment, dans ces conditions, se faire comprendre des courneuviens quand on ne mesure pas  suffisamment les tenants et les aboutissants de ce qu’on  dit ?   

Au fait, M. le Maire, a-t-il été satisfait de son colloque ?
A-t-il  vraiment été conforme à son attente en dehors de sa rivalité avec  M. Troussel  qui n’a échappé à personne …

Voici, en gros, ce qui aurait pu être exprimé dans un authentique colloque sur  l’insécurité !

Démocratiquement  

RF     


NB : encore une fois,  nous le répétons,  ARC4  dispose d’une solution contre l’insécurité et la délinquance grave adaptée aux grands ensembles  urbains type 4000. Nous souhaitons lors d’un prochain RDV discuter  de son application en partenariat avec le conseillé  juridique de La Courneuve et M. Ringot, commissaire à La Courneuve.

11/06/2013

DELINQUANCE

Dernière statistique : Progression inexorable de la délinquance.  

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 En un an :
 
Quelques statistiques significatives 
- Plus de 13,9 % d'augmentation des cambriolages
- Plus de 35; 6% des vols à la tire 
- Plus de 5,3 % des vols avec violence
- Plus de 28,6 % d'augmentation des violences sexuelles 
- Plus de 18 % de destruction et de dégradation !
 
A qui la faute ? Aux voyous ? A l'impuissance et à l'incapacité de l'administration préfectorale et communale ? 
Certainement...  mais plus encore, à nos concitoyens qui se laissent faire !
 
Réponse de RF à l'article ci-dessous, intitulé : "Délinquance : depuis 1 an une progression inexorable"
 
La démonstration d'ARC4 
 
Nouvelles hypothèses sur le manque de participation des responsables communaux qui possèdent pourtant avec ARC4 un moyen de lutte contre les crimes et les délits et qui ne l'utilisent pas alors que cela ne leur coûterait rien !

Tentons d'interpréter ce manque de participation ! 
 
- Que font les autorités administratives: gouvernementales, préfectorales, régionales et surtout communales ?
- Que fait la police ?
- Que fait la justice ?

Les avantages de la crise

Force est de constater que l'échec, face à cette augmentation très inquiétante des crimes et délits, n'est pas dû au hasard . Tout se passe comme si  les politiques tiraient profit de la pagaille sociale, du climat d'insécurité et d'angoisse. Comme s'ils tiraient encore avantage de la division de la société pour mieux imposer leur pouvoir, prélever de nouvelles taxes et de nouveaux impôts.
La légiféromanie pousse à des sommets dans l'incohérence, rarement atteints. Chaque événement social justifie une nouvelle loi, toujours plus coercitive pour donner bonne conscience à un gouvernement, alors que le problème est tout autre: ces lois ne sont pas ou mal appliquées
Alors, manque de courage, laxisme, lâcheté, on se perd en conjoncture !

Les fausses justifications ne manquent pas.


Seules sont occultées les véritables raisons des mesures scandaleuses, qu'ils se disent contraints de prendre, en préservant bien évidemment uniquement leurs intérêts personnels. Les élus sont relativement préservés de la crise, c'est sans doute pour cette raison qu'ils ne comprennent pas l'urgence d'y porter remède autrement que par une phraséologie politique soporifique consistant à accuser les "autres" de  leurs propres insuffisances ...

L'avantage de la faillite économique,


C'est en premier lieu de justifier des pressions fiscales de plus en plus fortes en raison de la crise mondiale dont ils sont les instigateurs en devenant une courroie de transmission de l'hyper-spéculation financière mondialiste. On gère la crise en Europe, on ne lutte pas vraiment contre !
C'est une tradition, les "collabos" s'arrangent toujours pour devenir discrètement les alliés plus ou moins directs d'une puissance financière étrangère qui domine l'économie mondiale. 
Notez bien que nous sommes dans ARC4 indépendants des partis politiques. La détention exclusive du pouvoir corrompt et le seule remède c'est qu'il soit partagé. Rares sont ceux qui échappent à cette corruption.
Pour ce qui concerne ARC4 nous ne faisons qu'analyser des faits sociaux, en nous efforçant de trouver des remèdes aux problèmes qui nous affectent . Nous ne prenons jamais fait et cause pour un parti ou pour un autre et si plus de 65 % des citoyens s'abstiennent lors des élections, c'est qu'ils ont de sérieuses raisons de s'abstenir puisque dans tous les cas,  ils sont invariablement floués.
La faille entre les politiques et les citoyens devient abyssale et très inquiétante, l'insurrection, prévue dans nos textes Constitutionnels n'est pas loin .
Les premiers signes annonciateurs sont déjà là, et les phraseurs politiques continuent de les ignorer en attisant les antagonismes sociaux ... 
  
Une solution très efficace existe:

ARC4 est une solution locale à un problème général.   
Face aux magouillages politiques et à la dégradation sociale, les citoyens dans  l'Association ARC4 ont décidé, à leur niveau, de se prendre en charge eux-mêmes pour la lutte contre l'insécurité et partout ou s'étend cette association, les cambriolages ont disparu ainsi que les agressions. Toutes les autres exactions disparaissent également grâce à  une vigilance et une solidarité citoyenne indéfectibles.

Une injustice difficilement justifiable

Les associations ARC4 ont démontré leur très grande efficacité et paradoxalement,  le Maire de la Courneuve, lors d'un très récent colloque sur l'insécurité, n'a même pas évoqué: ni l'existence, ni l'efficacité de cette association qui a fait ses preuves à la Courneuve depuis plus d'un an et demi. 
Plus grave, il n'a pris aucune initiative pour des publications ou informations communales pour favoriser l'expansion de ces associations qui ont l'avantage en plus de retisser les liens sociaux, détruits par les divisions politiques classiques et le communautarisme. 
Pourquoi les zones ARC4 sont-elles les seules à jouir des privilèges de la sécurité et non le reste de La Courneuve ?
Les responsables administratifs sont -ils seulement capables de s'élever au dessus de leurs divisions politiques, statutaires, pour fédérer tous nos concitoyens afin de répondre à leur préoccupation primordiale en France et particulièrement dans notre commune : l'insécurité, pas celle des voyous évidemment, mais des honnêtes gens qui en ont marre de se faire agresser et dépouillés du peu de biens dont ils disposent ?
 
Double rôle d'ARC4

Nous rappelons à toutes fins utiles, que les associations ARC4 sont faites pour être vigilantes et dénoncer tous les malfrats, les voyous qui s'attaquent aux plus faibles de notre société. Elles ont aussi pour rôle de dénoncer avec vigueur tous les responsables, à quelque niveau que ce soit, qui ne feraient pas leur travail . Nos administratifs doivent répondre impérativement à l'exigence de sécurité de nos concitoyens, pour laquelle ils sont mandatés.
Faute de quoi ils entretiennent un climat d'impunité délétère et deviennent ainsi par leur passivité les complices indirects des délinquants .
Avec les référents d'ARC4 nos membres ont pris conscience que ce sont les administratifs: police, justice, politiques qui sont au service des citoyens, ce sont eux qui les élisent, ce sont encore eux qui les financent par leurs impôts,  pour un travail qu'ils doivent assumer sans défaillance. 
Peut-être faudrait-il changer leur mode de rémunération et les gratifier au mérite et non au temps passé à percevoir leurs honoraires en fin de mois !

Qui dirige réellement ?  

Quant à la notion de pouvoir, nous constatons une inversion du principe de subordination, au détriment des citoyens, qu'il importe de rectifier, démocratie oblige !
Ce sont les citoyens qui possèdent donc en définitive tous les pouvoirs et nos institutions devraient être en mesure de comprendre enfin, qu'elles sont à leur service et non l'inverse.
Il est plus que temps que le partenariat administration /citoyens,  tienne compte de cette hiérarchisation des valeurs qui ne va pas sans une prise de conscience commune, conforme aux fondements sur lesquels pourraient s'établir une véritable démocratie locale ou nationale !
Savoir s'écouter est capital: c'est pourquoi la nature nous a dotés de deux oreilles mais que d'une seule  bouche . Ecouter deux fois plus que l'on parle serait un bon ratio d'une bonne communication. ;-)

Après ce colloque sur l'insécurité, raté par l'absence concrète de solutions, peut- être qu'un nouveau colloque, portant cette fois sur les droits et les devoirs du citoyen dans une démocratie locale, serait salutaire pour la conscience de tous nos concitoyens trop souvent démissionnaires. 
 
Bien sûr, ce texte critique s'adresse à tous les politiques, mais également à tous nos concitoyens, car notre responsabilité est commune ...     
 
NB: ce texte à un style volontairement provocateur pour susciter vos réactions critiques, alors ne vous en privez pas !
 
RF 
 
Blog :  arc4.hautetfort.com   
    
     
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Délinquance : depuis un an, une progression inexorable !!!
 
Par Jean-Marc Leclerc, Service infographie du Figaro
Mis à jour le 10/06/2013 à 09:30
Publié le 09/06/2013 à 16:59
Manuel Valls à Ajaccio au début du mois de juin en compagnie du préfet de Corse-du-Sud, Patrick Strzoda, au cours d'un déplacement du ministre de l'Intérieuren en Corse.

 

La délinquance de masse n'en finit pas de grimper.
Le ministre se voit reprocher son attentisme face à Christiane Taubira.

 «Les faits sont têtus.» Paraphrasant Lénine, le bouillant Manuel Valls le rappelait lui-même, l'an dernier, à l'École militaire de Paris. Le Figaro a décortiqué les chiffres que le ministère de l'Intérieur ne publie plus pour en laisser la primeur à l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Et force est de constater qu'après douze mois d'activité le premier flic de France affiche un bilan des plus mitigés.

La délinquance de masse n'en finit pas de grimper, les cambriolages augmentent de 5 % à près de 14 %, selon les zones, les vols avec violence de 3 à 5 %, les vols à la tire de 13 % à 35 %! Avec toutefois quelques embellies concernant de vols de véhicule, les braquages de banque et de fourgon, ainsi que le vandalisme, sauf dans l'agglomération parisienne où les destructions et dégradations ont grimpé de 5,5 %. Dans le ressort de la préfecture de police de Paris, excepté pour les affaires de la PJ, tous les indicateurs de l'élucidation (c'est-à-dire la capacité à identifier un suspect) sont au rouge: violences (- 2,7 %), atteintes aux biens (- 1,3 %), escroqueries (- 4 %). Les faits ne sont pas têtus. Ils sont implacables.

3 mai 2013. Manuel Valls est à Lyon, accompagné de sa collègue socialiste de la Justice, Christiane Taubira, pour vendre un premier bilan des zones de sécurité prioritaires (ZSP), censées concentrer les efforts des pouvoirs publics là où l'insécurité s'enracine le plus profondément. Interview le matin même dans un quotidien national. Un plan de communication bien huilé. Las! Au moment précis où il s'exprime, la violence fait rage au Trocadéro à Paris, lors de la célébration du titre de champion de France du PSG.

Fatalité? Imprévoyance? Les indicateurs d'activité des services révèlent, en tout cas, une singulière baisse de régime dans des secteurs clés comme la lutte contre les infractions liées à l'immigration clandestine , les armes ou les faits de proxénétisme. Seule la lutte contre les stupéfiants témoigne d'une certaine constance depuis les années Sarkozy. Mais, curieusement, l'Intérieur ne met pas trop l'accent sur ce travail de fourmi. Alors que «le taux d'élucidation dans ces affaires a crû de 15 %», se réjouit-on au cabinet du ministre. Faut-il laisser leur chance aux salles de shoot?

Afficher sa différence

«À la politique du chiffre, je veux substituer une exigence de sécurité pour tous les Français», déclarait Manuel Valls en septembre dernier. Les centaines de milliers de personnes qui ont brandi la bannière de la Manif pour tousy voient surtout une fermeté à géométrie variable: «Sévère avec les familles qui défilent, inerte avec les délinquants protégés par la culture de l'excuse de la gauche», dénonce Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint de l'UMP, au lendemain des émeutes du Trocadéro.

À peine arrivé, Manuel Valls a voulu afficher sa différence. Et d'abord, une nouvelle façon de manager. Nicolas Sarkozy taillait-il dans les effectifs au nom de la rigueur budgétaire? Lui annonce quelques milliers de policiers en plus pour répondre au défi sécuritaire. «Mais la machine les absorbe en un rien», assure un préfet. Selon la Cour des comptes, «le taux d'occupation de la voie publique» par la police n'est que de 5,5 %. Pour avoir un agent 24 heures sur 24 dans la rue, il faut toujours sept policiers!

L'hôte de Beauvau craint-il une comparaison avec les bilans de Nicolas Sarkozy? «Son insistance à vouloir changer le thermomètre de la délinquance, sur la base de nouveaux indicateurs prévus pour 2014, a renforcé la suspicion», estime Bruno Beschizza, ancien syndicaliste policier devenu conseiller régional UMP de Seine-Saint-Denis.

Le préfet Vedel, directeur adjoint du cabinet Valls trouve, pour sa part, la décision de son ministre «courageuse». Et de citer la préplainte en ligne (20 000 signalements depuis janvier, devenus des plaintes aux trois quarts). Un système imaginé sous la droite, mais retardé par crainte de voir grimper la statistique lors de la dernière présidentielle.

C'est tout le paradoxe de la méthode Valls: «Même s'il s'en défend, il est l'exécuteur testamentaire de l'équipe Sarkozy. Il vit même sur la bête», s'amuse un contrôleur général de la police. Et de citer «les ZSP, continuation des périmètres de sécurité renforcés (PSR) du préfet Gaudin, les plans “1000 caméras” de Marseille ou de Paris, la modernisation de la police scientifique…»

Une confiance fragile

Est-ce ce qui rend le premier flic de France populaire auprès de ses troupes? À en croire de nombreux syndicalistes, la confiance dont il bénéficie est encore fragile. S'il a su donner des gages à la base en s'opposant, par exemple, au récépissé de contrôle d'identité, son attentisme face aux autres projets de la justice, comme la suppression annoncée des peines planchers, des tribunaux correctionnels pour mineurs, de l'extension du nombre de places en prison, suscite des interrogations grandissantes.«Manuel Valls se rêve en homme d'action, mais il reste un homme de communication. Son plus grand tort, c'est de ne pas combattre le laxisme de la place Vendôme», considère le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé.

«Valls le pragmatique» laisse dire. «Son pire ennemi reste son impulsivité», confie l'un de ses tout proches. Le 29 mai dernier, en un seul jour, il a pu savourer le double succès des arrestations du truand Redoine Faïd et de l'islamiste soupçonné de l'agression contre un soldat à la Défense. Deux coups d'éclat de la PJ soigneusement «montés en diamant», selon l'expression d'un «grand flic». Juguler le flot montant de la petite et moyenne délinquance est une autre affaire…


Terrorisme: la Corse redevient un dossier explosif

La violence en Corse? Elle explose statistiquement dans le dernier bilan de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). À la rubrique «attentats à l'explosif contre des biens privés», sur un an,les augmentations portées sont de 149 % en zone police et de 170 % en zone gendarmerie. Ce qui représente près d'une centaine d'actes terroristes en plus de douze mois.

On comprend mieux les multiples voyages du ministre de l'Intérieur sur place. D'autant que le cœur de sa stratégie antimafia a été atteint, avec l'explosion dans les locaux du GIR d'Ajaccio, le mois dernier.

Mardi, une branche du Front de libération nationale de la Corse (FLNC) s'est dite prête à reprendre les armes, à l'occasion d'une visite de Manuel Valls dans l'île. La menace est sérieuse.

    La rédaction vous conseille :

06/06/2013

COLLOQUE SUR LA SECURITE

La Ville de La Courneuve nous a invité au colloque du 6 Juin 2013, de 14h à 18h, sur la prévention de la délinquance et la sécurité, qui se tiendra en salle des conférences de l'Hôtel de Ville, sur le thème :

La sécurité publique à La Courneuve, un défi pour la cohésion sociale relevé par la Ville et ses partenaires.

ARC4 témoignera, à cette occasion,

de sa réussite quant à la lutte contre l'insécurité grâce à l'implantation des groupes de citoyens vigilants

de l'urgence de porter à la connaissance de tous les courneuviens la mise en oeuvre particulièrement efficace des groupes ARC4. Le support médiatique de la Ville, notamment par le journal "regards" serait pleinement justifié, au vu des résultats exceptionnels déjà obtenu par ARC4.

En effet, il nous parait injuste que seuls quelques quartiers bénéficient d'une zône sécurisée, alors que tous les citoyens souffrent, à des degrés divers, de l'augmentation des actes délictueux en tout genre.

Nous aurons une écoute attentive des autres partenaires participant à ce colloque.

A suivre et à bientôt.

Chantal