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13/11/2016

Quelques remarques et suggestions inspirées par le Maire de la Courneuve

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Nos convictions sont nos prisons et que sont nos politiques, sinon des propagateurs forcenés de convictions politiques. On ne peut donc que souscrire pleinement a un Constat de Fridrich Nietzsche, quand il affirme: 
"Les convictions sont les ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges !"

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Il est illusoire de dialoguer avec une personne sur des problèmes très divers en vue de leur résolution, alors que c’est la mentalité de cette personne qui fait elle réellement problème.
Tout ce qui s’exprimera par exemple dans une réunion sera évalué, jugé, par le prisme déformant des apriori et des convictions politiques de celui qui s’exprime.   

Une quête illusoire et dommageable

Chacun cherche à être convaincu avant d’agir. La recherche de conviction apparait donc logiquement comme le but incontournable d’un dialogue, son point d’aboutissement. C’est à ce niveau que se situe le piège, car dans ce cas le doute disparait avec sa réflexion critique salutaire et c’est, in fine, l’intelligence qui est potentiellement sérieusement lésée.
Les capacités intellectuelles ne prennent leur pleine mesure que dans un esprit libre, donc disponible à tous changements, qu’exigent les circonstances du moment . C’est cela l’adaptation optimale…

Celui qui prétend « savoir » est donc suspect, s’il affirme de manière absolue sans envisager le moindre doute. Il faut fuir ceux qui prétendent avec ostentation : « Moi, je suis un homme de conviction »
Sachez que vous avez affaire à une personne mentalement bornée,  sclérosée, qui n’acceptera aucune contradiction, donc une personne par définition inapte au dialogue….           

Sur la nocivité des convictions

L’évolution personnelle ne peut être effective que par la remise en question de ses propres acquis et de ses convictions.
La conviction est une prison mentale dans laquelle un individu s’enferme lui-même à double tour pour se sécuriser. Les convictions s’opposent à toute disponibilité et à tous changements. Le cerveau perd sa plasticité adaptative et se sclérose mentalement, condamnant le « con-vaincu » à un état d’inadaptation permanente.  
Son mode de perception est faussé, il ne perçoit en effet que ce qui conforte ses opinons et il condamne systématiquement les informations susceptibles de déstabiliser son entendement, d’où le choix arbitraire de ses amis ou ennemis, selon qu'ils répondent ou non à ses convictions. Entendez par là, à ses croyances dont l’irrationalité frise le délire mystique.
La réalité dans ce cas n’a guère d’importance, seule la « vérité » subjective de la personne est valable.
Selon le statut social de la personne, le structurel mental génère des caractériels, des tyrans, des autocrates narcissiques, des dictateurs, etc.   

Toutes ces personnes ont en commun d’être toutes pleines de convictions qu’elles imposent à leur environnement par tous les moyens à leur disposition.

Une autre catégorie de personnes plus perverses, face à leurs contradicteurs affectent de ne rien entendre ou promettent évasivement n’importe quoi, afin de clore toute discussion ressentie comme contraignante et qui engagerait la personne contre leur volonté. La fuite chez ces individus et leur stratégie d’évitement des problèmes est permanente. Les tergiversations sont aussi habituelles, quand  ils sont sommés d’agir dans l’urgence.
Pour ne pas changer dans leur détermination, ce type de pervers fréquent en politique, excellent dans l’intrigue, la dissimulation, dans une obstination soigneusement occultée qui sont la marque de fabrique d’une grande partie, d'entre-eux et, pour ce qui nous concerne, de nos représentants locaux qui ne s’embarrassent guère de scrupules pour s’accrocher au pouvoir comme des berniques sur un rocher à marrée basse pour assurer leur domination.         

Un responsable de collectivité affirmait péremptoirement : « J’ai horreur des discussions, car elles risquent de me faire changer d’avis ! »

Des conseils avisés aux dirigeants qui sont incapables de se diriger eux -mêmes

Quand l’auto critique est déficiente, il faut avoir la sagesse de pouvoir compter sur les aptitudes critiques d’autres personnes, et les utiliser pour évoluer personnellement.

Approfondissons encore un peu …

Il n’y a rien d’aussi inégal et discriminant que l’intelligence et si elle apparait à certains comme injuste, par rapport aux tenants des obsessions égalitaristes normatives, c’est là une grave erreur, car si nous possédons tous un cerveau d’un poids approximatif de 1380 g, ses capacités fonctionnelles sont évidemment la résultante directe des efforts de chacun faits pour améliorer ses capacités intellectuelles, indépendamment de son instruction.
L’intelligence dépend donc de la manière dont on utilise son instruction et là, toutes les différences intellectuelles sont bien le produit du mérite et de ses investissements en efforts personnels. Ce n’est que justice, et il ne peut être question dans ce cas de normalité, d’égalité, qui n'ont pour effet que de promouvoir la fainéantise, la jalousie et le manque d’engagement personnel.

 Pour une régénération d’urgence de la démocratie

La démocratie est morte, assassinée par nos représentants politiques qui l’ont confisquée à nos concitoyens pourtant dépositaires exclusifs par la Constitution de tous les pouvoirs.
Il est temps que nos « représentants » politiques prennent conscience qu’ils ne sont que des serviteurs, des exécutants de la volonté populaire et non leurs maitres !  

Il nous appartient tous de vouloir remettre les choses en place et que ces chefs de tribus politiques se mettent enfin aux ordres de la Nation, jusqu’aux communes où règne un mandarinat autocratique insupportable dans une prétendue "démocratie".   

On ne peut avoir raison seul, sauf au milieu d’un désert où toutes les outrances de jugements sont permises, puisqu’elles n’engagent qu’une seule personne.

Il en va tout autrement quand une personne a un rôle familial, social ou à plus forte raison politique, car les conséquences ont cette fois des répercussions collectives inquiétantes. C’est encore plus dommageable, quand il s’agit d’un responsable politique, qui pour ne pas se poser de problèmes de conscience, suit aveuglément une ligne politique qui lui ôte toute disponibilité dans le service public.
Ce dirigisme politique idéologique rigide est dévastateur, car il ne répond absolument pas aux attentes très diversifiées d’une population aux sensibilités politiques, aux origines culturelles très différentes.
La tentation autocratique est la plus mauvaise attitude à adopter car à vouloir imposer sa volonté à une population, on la mobilise et la radicalise en majorité contre soi.

Nos "politicaillons" locaux ne sont manifestement pas prêts à se grandir dans la servitude imposée par leurs fonctions. Comme les mammifères préhistoriques du crétacé, ils sont appelés à disparaitre rapidement, car si ils sont inaptes au changement, nos concitoyens lassés d’être sous la gouverne d’incapables, sont prêts à s’assumer, sans la tutelle aliénante de représentants qui ne font pas ou ne savent pas faire leur travail.

Ne soyons pas égoïstes, Il est temps de leur faire connaitre à leur tour le bonheur du chômage qu’ils imposent si généreusement à la population, par ailleurs outrageusement rançonnée par des taxes et des impôts pour améliorer sans cesse le train de vie dispendieux de nos pseudos représentants locaux dans la jungle courneuvienne ! 

Question finale : Si le Maire se dit incapable de résoudre les problèmes de La Courneuve, qui en la circonstance fait réellement preuve d'inintelligence, le Maire ou ceux qui l'élisent et qui sont encore capables d'évoluer  ?   

RF         

 

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