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13/06/2013

CONCLUSIONS : COLLOQUE SECURITE 6 JUIN 2013

Conclusions  sur  le colloque sécurité

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6 juin 2013

Organisé par la Ville de La Courneuve

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Compte rendu personnel : René Féjan

Je vais  m‘efforcer  d’exprimer  mon point de vue personnel,  sans critique nominative sur les participants officiels  et  des responsables d’organisations  courneuviennes,  qui ont participé au colloque organisé par le Maire. 

Motif réel du colloque : un enjeu préélectoral ?

L’impression dominante, c’est que ce colloque sur la sécurité arrivait fort opportunément  8 mois avant les élections. Son  but était sans doute de sensibiliser le maximum de « notables » départementaux  et  indirectement de  faire créditer  par leur présence  la  politique du Maire..

Le poids des mots et la légèreté des propos …

De quoi parle-t-on ? Quels buts sert-on ? Quels résultats contre l’insécurité ? Quelles perspectives d’avenir ?

En effet,  personne n’a pu  lors de ce colloque présenter des résultats positifs contre l’insécurité,  en dehors de l’association ARC4 qui a fait la démonstration de son  efficacité.  Sa Présidente n’a pu s’exprimer que 5 minutes environ.  Nombre de participants, y compris d’intervenants à  la tribune ont apprécié son intervention jugée trop courte et nombre de rendez-vous ont été pris à cette occasion.

Véritable but du colloque

Il s’agissait bien d’un colloque sur l’insécurité que je sache ?
Curieusement, le Maire n’a,  à  aucun moment  parlé ou simplement  évoqué ARC4 qui répondait pourtant  parfaitement au besoin de sécurité de tous nos concitoyens ?
Pourquoi ce silence ? Quel but poursuit-il avec ARC4 ? Pourquoi ne mettait-il pas en avant ce qui marche dans notre ville et corrélativement, pourquoi offre-t-il  autant  d’audience  à des  représentants de nos institutions, coresponsables  directement  du fiasco de leur lutte contre les causes de l’insécurité.
Ce qui était indécent, c’est non seulement la non reconnaissance de leurs échecs, mais le quasi satisfecit qu’ils affichaient à la tribune, sans oublier leur éternel catalogue  d’engagements jamais tenus.   
Ceci  tend à démontrer que le véritable motif de ce colloque n’était certes pas dans  la recherche de solutions opérationnelles,  immédiatement applicables contre l’insécurité et  la dégradation  de notre société, il était  surtout  de gratifier ces représentants  départementaux  dans leurs fonctions,  et évidemment  par leur présence de créditer indirectement   le Maire en  lui offrant un tremplin pour les prochaines élections pour ses « initiatives » contre l’insécurité !

Curieux colloque des vœux pieux  ressassés  sans cesse, d’année en année, sans aucun changement réel,  autre qu’une dégradation continue de notre société qui s’enfonce de plus en plus dans l’insécurité !

Les citoyens se nourrissent-ils  d’illusions ? Ont-ils le sentiment d’être seulement entendus ?
Dans la salle,  approximativement  5 personnes  ont pu poser une question  en fin de réunion :
les personnes à  la tribune mobilisant la quasi-totalité du temps consacré à ce colloque.
La pub à la télé ne dure que quelques minutes,  celle des ces « notables » a duré tout l’après midi.
Il  y avait là un abus manifeste  à les voir discourir à longueur de temps  sur  la sécurité,  alors il faut le rappeler,  qu’ils sont les premiers responsables  par leur inefficacité  de l’aggravation de l’insécurité dans le  93 !  

Il me semblait que nos concitoyens étaient venus pour être entendus ?  
Cruelle désillusion ! A moins que les invités préalablement  triés,  étaient destinés  à faire la « claque »  pour les initiateurs de cette réunion ? ;-)

Un ilot de succès, dans un océan d’ennui

Il est possible que l’attrait du buffet, au demeurant fort bien garni, ait  été la raison déterminante  du maintien en salle, jusqu’à la fin,  d’un  certain nombre de participants, en dépit de nombreux
départs.  Ce buffet compensait  agréablement  l’absence  d’écoute des organisateurs  pour leur public et surtout,  l’absence  de propositions,  de solutions concrètes  contre l’insécurité , en dehors de  celles d’ARC4, qui aurait pu exprimer son savoir faire avec ses solutions , directement opérationnelles contre l’insécurité . Efficacité  prouvée  incontestablement   en terrain hostile.
Oui le buffet fut un succès et chacun compensait sur le plan oral  ses frustrations,  en s’empiffrant de petits fours ;-)     

Buts prioritaires du colloque

Certaines personnes des organisations associatives ont fait ce qu’elles ont pu pour s’exprimer,  dans un contexte  qui manifestement avait surtout pour but  de rendre hommage  aux personnalités invitées qui  ont en charge la sécurité du département.  
On peut globalement se poser des questions sur leurs  réels mérites, compte tenu du fait que toutes ces personnes ont collectivement, chacune à leur niveau,  échoué sur le problème de l’insécurité qui ne fait que s’aggraver  de jour en jour.
Ces messieurs  auto satisfaits  compensaient par leur discours,  l’indigence de leur efficacité contre l’insécurité. Fait paradoxal,  ils s’apitoyaient avec  commisération  sur le climat insécuritaire  de notre société dont ils sont pourtant les premiers contributeurs. Ce fait  sanctionne sans appel  leur inefficacité. 
Taire cette critique à leur endroit,  ce n’est pas leur rendre service et  c’est, in fine, compromettre toute réforme, en pérennisant  le bilan catastrophique actuel.  

Nier cette réalité serait une erreur  plus dommageable pour l’avenir que leurs échecs passés, car dans ces conditions comment ces messieurs  pourraient-ils tenir compte de leurs erreurs passées. Faute de les comprendre et de les accepter, ils sont alors condamnés à  les perpétuer en se couvrant d’excuses classiques, comme les manques de moyens, alors qu’il  s’agit davantage d’un manque de capacités et de volonté d’aboutir.  

Faux problème sur le renforcement des effectifs de police, mais vraies excuses !

Ce n’est  pas  le manque d’effectif de la police qui pose réellement problème, mais la manière dont les policiers sont utilisés par des hommes politiques,  particulièrement  ineptes dans leurs directives !

Démonstration  sur la ville la plus criminogène des USA avec Chicago

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New York : baisse de la criminalité avec moins de policiers !

Article rédigé par Nicolas Lecaussin le 11 Apr 2013

 En 1990, on a enregistré 2 245 meurtres à New York, un véritable record dans l’histoire de cette ville. Mais depuis, le taux de criminalité n’a cessé de baisser jusqu’à 419 meurtres en 2012. Une chute de 80 %. Très instructif le fait que ces excellents résultats ont été obtenus alors que la ville a accueilli plus d’un million de nouveaux résidents sur la même période pour atteindre 8.4 millions en 2012.  Encore plus intéressant : sur la même période, le nombre de policiers a baissé de 6 000, en passant de 41 000 à 35 000 en 2012.  

Quel secret ? Surtout la participation citoyenne en soutien avec sa police et  tolérance zéro! 
A ce propos, encore un mythe de plus : on accuse la France d’être carcérale, or notre pays incarcère deux fois moins que nos voisins européens ! C’est sans doute la raison de nos problèmes avec une justice laxiste, qui relaxe de plus en plus les contrevenants aux lois.
La police appréhende, la justice relâche … Quelle belle organisation !

La sanction demeure la véritable prévention, sans négliger pour autant l’éducation et la rééducation des délinquants.
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On ne peut décemment reprocher aux « acteurs » de la sécurité, certains entendent « comédiens » de ne pas être productifs ou innovateurs,  mais surtout de ne pas savoir s’entourer  de personnes capables de réalisations utiles pour la société  et cela,  c’est inexcusable !
La société civile est aussi une réalité qu’il importe de prendre aussi  en compte…   

Mêmes arguments, mêmes litanies,  mêmes excuses !

Sur quelles valeurs les citoyens peuvent-ils compter  en dehors des  sempiternels et unanimes
«  ya ka » «il faut qu’on »  de ces personnalités,  dont la valeur alléguée tient  beaucoup plus de leurs étiquettes que de leurs réalisations ou du résultat de leurs entreprises personnelles.

Un non sens absolu

Quand « on parle » de réunir tous les courneuviens, comment les réunir en exaltant les différences politiques et en renforçant les antagonismes des différentes sensibilités politiques ?
La grande majorité des citoyens ne se reconnait plus dans les partis politiques par nature sectaires qui divisent notre société.  Pourquoi ne sont-ils pas représentés,  pourquoi sont-ils marginalisés par les encartés  de la politiques ? Pourquoi  n’ont –ils pas le droit à la parole dans notre société ?
Quel  est donc le sens que donnent nos représentants communaux  à l’ouverture  à la diversité des opinions ?
 Il n’y a pas de doute, notre « démocratie » actuelle est une usurpation d’une réelle démocratie respectueuse  des minorités et d’une manière générale, indistinctement de tous nos concitoyens…
Un congrès sur ce sujet serait bougrement utile, car si tout le monde se réfère à la « démocratie », force est de constater, qu’ils se savent  vraiment pas  de quoi ils parlent.   


Discerner l’essentiel
dans des phraséologies confuses, voire  fallacieuses.

Pour s’efforcer de juger aussi objectivement que possible, il faut s’en tenir aux faits, même si ceux-ci ne révèlent que des apparences, préalablement choisies, en fonction des déterminants de sa personnalité , de sa religion, de sa culture  ou de son appartenance politique …  
De cette manière, même les faits trop souvent déifiés pour leur valeur, deviennent arbitraires  et aboutissent invariablement à des paralogismes exprimés en toute bonne foi,  ou plus grave,  à des sophismes faits intentionnellement  pour tromper son auditoire ou par extension une société !
La lucidité est certes une qualité, mais combien en sont capables ? Quelles sont les qualités réelles d’un individu derrière des étiquettes  professionnelles pompeuses et souvent trompeuses de certains représentants de nos institutions ou de nos politiques ?

Pour une valeur authentique et concrète

Pour ce « colloque » Ce n’est pas ce que disent  nos  représentants qui est important, mais ce qu’ils sont capables de faire personnellement pour la société de manière concrète.  
C’est uniquement sur ce point qu’il convient de les juger ! Assez de baratins jugeons sur des faits concrets et significatifs d’un progrès.

Une condamnation électorale majoritaire

Quand comprendront-ils enfin : plus de 60 % de nos concitoyens  s’abstiennent lors des élections,  car affirment-ils : « nous en  avons marre d’être manipulés » par les propos de  carriéristes politiques de gauche comme de droite qui ne pensent  qu’à leurs intérêts personnels ». Ce qui veut dire que nos représentants politiques ne sont même plus légitimés par la majorité des Français.
Curieuse démocratie que la nôtre, convenons-en …

Finalité de ce colloque

Sur l’organisation

Sur le plan de l’organisation, il n’y a pas grand-chose à dire, c’était bien dans l’ensemble.
La critique porte plus  sur la nature représentative des participants, tous globalement responsables de l’insécurité et  qui  plus est,  complices de la finalité inavouée de ce colloque, occultée par un discours de façade sur l’insécurité !

Sur le représentant « sociologue »

Ce point mérite une mention spéciale
Évidemment, tout n’était pas à rejeter dans son exposé, par contre sa longue conclusion en fin de colloque fut celle d’un  « sociologue »atypique,  se disant de gauche et prêchant pour la lutte des classes qui a particulièrement choqué des participants en salle. Curieux sociologue impliqué dans un parti politique, prenant délibérément parti pour une politique, celle du Maire, ne pouvait que satisfaire ce dernier. Celui-ci  affirmait même qu’il était désireux de faire appel à ses services  probablement pour conforter sa politique.  
Est-ce là la conclusion et la finalité qu’il convenait  de donner  à  ce pseudo colloque à but plébiscitaire ?  
On aurait souhaité une ouverture du Maire à toutes les autres sensibilités politiques des citoyens représentant la ville.  Quant au rôle d’un sociologue, c’est de quantifier,  de décrire des phénomènes sociaux sans aucun parti pris politique et non de jouer au doctrinologue prosélyte sous l’étiquette trompeuse d’un sociologue. C’est bien d’être original,  à condition d’être conforme aux fondements d’une discipline,  sinon on se condamne à dire n’importe quoi sous l’empire d’une inflexion, pour ne pas dire une perversion  idéologique !
Le Maire a surtout souligné son accord avec  le « sociologue » sur  « l’action politique ».
Où y a-t-il « action » ? Une impropriété de plus dans les termes employés,  puisque nous vivons dans un monde de réactions. Toute opération mentale est forcément réactionnelle  et  il est quasiment impossible de se libérer de ses déterminants personnels dans un acte délibératoire,  affranchi  de toutes ces contingences.

Il  est difficile de se faire comprendre si  des  « spécialistes » en sociologie s’égarent dans les termes qu’ils ne maitrisent pas.  Alors, comment tenter  de convaincre des acribologues, autrement que par un enfumage idéologique à visée politique ?      

Ce recentrage final au dernier moment,  sur  l’appartenance politique du Maire fut manifestement une grosse maladresse, qui  démontrait,  s’il en était encore nécessaire,   le véritable but de  ce colloque.  J’ai eu le désagréable sentiment,  avec  quelques  autres participants lucides, d’être pris pour un gogo, quant au but réel et inavoué de ce colloque à finalité politique.
Une déception de plus !

Des fondements sociopathiques …

Bien sûr, ARC4 soutient  le Maire quand il agit dans l’intérêt de tous les courneuviens.  S’il  a la  maladresse de se  prévaloir  uniquement de son appartenance politique, il recrée immédiatement les clivages politiques archaïques  qui ont fait tant de mal à notre société, sinistrée dans les divisions politiques,  dans un monde chroniquement conflictuel et de plus en plus insécurisé quant à son devenir !  Comment peut-on croire rassembler dans la division ?

Un retour à la logique


La lutte politique est une hérésie, non seulement elle renforce ses adversaires,  leur détermination,  elle divise de surcroit la société en clans politiques et génèrent en plus des conflits avec concomitamment  une dégradation générale du climat social.
La meilleure  façon de vaincre son adversaire, ce n’est pas de le condamner,  mais au contraire de le convaincre  par la vertu du dialogue. C’est ainsi, qu’on peut faire de son adversaire un allié ou du moins un interlocuteur,  disposé à l’écoute contradictoire sans agressivité excessive.

NB : Malheureusement les « politiques » sont souvent des êtres immatures qui se posent socialement en s’opposant : ils existent  véhémentement  en exaltant  leur  différence  et par la force avec laquelle ils l’imposent aux autres !
 Les slogans  tiennent lieu de réflexion et confortent leur  absolutisme  par un prosélytisme normatif. 
Oui l’homme politique est profondément déterminé par ses convictions  qui  le rendent réfractaire à toute réflexion critique, toute suggestion, susceptible de le  réformer  ou de remettre en question ses certitudes inamovibles, s’opposant ainsi à toute évolution personnelle.  Il est à cet égard pitoyable de l’entendre chanter la liberté,  cadenassé dans sa prison mentale, plus sûrement que dans une geôle, dont on  l’avantage de sortir  parfois !         

Pour revenir à notre sujet : oui ! Les maladresses politiques concourent, elles aussi,  grandement à l’insécurité de notre société. Dommage qu’on n’ait  pas traité des fondements  sociopathiques  de notre société et de leurs remèdes, car il y avait là beaucoup à dire.   

Conclusion provisoire

Il  y a des « compliments qui médisent et des reproches qui louent »  et à ce propos, nous espérons que le Maire comprendra,  avant qu’il ne soit trop tard,  qu’il a plus à attendre de critiques sincères,  que des propos flagorneurs de certains de ses proches, adeptes de l’absolutisme idéologique.

Le relativisme existe en science, pourquoi ne serait-il pas applicable au domaine de la politique ?
 La qualité des dialogues  s’en trouverait, à mon sens,  largement améliorée.

A ce sujet, l’aptitude à  la communication des dirigeants de la Courneuve est une véritable calamité  et comment, dans ces conditions, se faire comprendre des courneuviens quand on ne mesure pas  suffisamment les tenants et les aboutissants de ce qu’on  dit ?   

Au fait, M. le Maire, a-t-il été satisfait de son colloque ?
A-t-il  vraiment été conforme à son attente en dehors de sa rivalité avec  M. Troussel  qui n’a échappé à personne …

Voici, en gros, ce qui aurait pu être exprimé dans un authentique colloque sur  l’insécurité !

Démocratiquement  

RF     


NB : encore une fois,  nous le répétons,  ARC4  dispose d’une solution contre l’insécurité et la délinquance grave adaptée aux grands ensembles  urbains type 4000. Nous souhaitons lors d’un prochain RDV discuter  de son application en partenariat avec le conseillé  juridique de La Courneuve et M. Ringot, commissaire à La Courneuve.

21/02/2013

AVIS SUR LA MAIRIE

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