07/07/2014
ACCABLANT ? Mais sur quel plan ?
Bien sûr, les traitements médicaux sont de plus en plus onéreux, mais dit-on, la santé n'a pas de prix, mais elle a un coût qui pèse sérieusement sur la collectivité...
Appeler les Français à modérer leurs dépenses de santé est très maladroit, car les patients peuvent se sentir brimés, alors que le véritable problème qui est curieusement occulté, c'est que la sur-prescription médicamenteuse tue; sans oublier les pathologies iatrogéniques (pathologies engendrées par les médecins )qui comptabilisent plus de 10 000 morts par an et qui augmentent chaque année. Il faut déplorer par ailleurs autant de morts par maladies nosocomiales à l'hôpital.
Il n'est pas rare de voir des ordonnances comportant une quinzaine de médicaments ou plus !
La réduction des dépenses de santé passe donc par un appel à la sagesse des praticiens, manipulés par des labos qui poussent de leur coté au maximum les prescriptions. Cette pratique est d'autant plus facile que les patients manquent d'éducation médicale et que des malades, très souvent ignorants des risques qu'ils encourent se laissent piluler de manière immodérée.
Évidemment, l'éducation des malades et leur responsabilisation, sont contraires aux intérêts de la médecine en raison de sa finalité éminemment commerciale.
Si le commerce médical y trouve son compte, il en va tout autrement pour l'éthique ou la moralité, car il est en effet condamnable de spéculer financièrement sur l'ignorance et la souffrance humaine !
RF
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Un sondage accablant sur les dépenses de santé !
- Par Guillaume Guichard
- Publié le 20/05/2014 à 06:56
Près de neuf Français sur dix considèrent que les praticiens leur prescrivent trop de médicaments, selon un sondage Ipsos réalisé pour la Fédération hospitalière de France.
La santé en France, un grand gâchis? C'est ce que pensent en tous les cas les Français, à en croire un sondage Ipsos réalisé pour la Fédération hospitalière de France, qui représente les hôpitaux publics. D'après cette étude publiée lundi, près de neuf Français sur dix considèrent que les praticiens leur prescrivent trop de médicaments. Les statistiques ne leur donne pas complètement tort. Avec plus de 20 milliards d'euros dépensés par an, les remboursements de médicaments sont un des principaux postes de dépenses, et donc d'économies, de l'Assurance-maladie. C'est d'ailleurs une des pistes évoquées par Marisol Touraine pour réaliser 10 milliards d'euros d'économies dans la santé d'ici 2017.
Beaucoup de soins inutiles
Les sondés sont aussi 37 % à penser avoir subi des examens redondants. Là encore, les chiffres officiels leur donne raison. L'Académie de médecine liste elle-même les dérives dans un rapport récent: l'échographie «facile et peu coûteuse» effectuée «banalement», les dépistages du cancer du sein réalisés «en dehors des protocoles», les examens biologiques «pas toujours judicieux» et la chirurgie «entraînée par son succès». Il est possible de réduire de 10 % en cinq ans le nombre d'actes de biologie en développant les référentiels de prescription, ce qui dégagerait 300 millions d'euros, estime pour leur part les Inspections générales des affaires sociales (Igas) et des finances (IGF), dans un rapport publié en juillet 2012 ayant valeur de bible pour qui veut réduire les dépenses de la Sécu. De la même manière, 200 millions pourraient être épargnés en radiologie, et 150 millions en kinésithérapie.
Enfin, les Français craignent que 88 % des utilisateurs du système (donc eux-mêmes) abusent du système de santé. Difficile de trouver, cette fois, une confirmation de ce sentiment dans les chiffres. Selon le rapport 2013 de la délégation nationale à la lutte contre la fraude, les professionnels de santé s'avèrent les plus gros fraudeurs à l'assurance-maladie, bien plus que les assurés. Sur les 156,3 millions d'euros de fraudes détectées en 2010, plus des deux tiers ont été de leur fait, résultant d'erreurs de facturation, de prestations fictives à l'assurance-maladie ou de falsifications d'ordonnances.
17:13 Publié dans INFORMATIONS, Science, SOCIALE | Lien permanent | Commentaires (0)
30/06/2014
LA NUIT !
RF

Au couché du soleil, l'éveil de la conscience...
Pourquoi la nuit ?
Encore une fois, face à l'écran de mon ordinateur, déclamant tout haut, tout seul, les ruminations qui s’insinuent perpétuellement dans les méandres de mon cerveau, je fais les cent pas et je dialogue, je monologue, je pérore, j'apostrophe et je me répands en récriminations, si nombreuses que j'aspire à les partager avec mes interlocuteurs virtuels. Ne me jugez pas, vous savez, le célèbre Victor Hugo a dit que parler tout seul, c’est dialoguer avec le Dieu que l’on a à l’intérieur de soi. Le mien s'il existe serait plutôt bavard.
Là où certains finissent leur soirée entre une bouteille de bourbon et un paquet de chips, bercés par la mélodie gouailleuse de Lady Gaga, je m'enfonce avec délectation au fond de la nuit dans les abysses insondables de ma réflexion .
Encore une fois, la vie prendra tout son sens, quelque part entre 3 et 4 heures du matin. C’est souvent au cœur de la nuit, lorsque les repères imposés par le rythme diurne de la vie en société deviennent évanescents, que l’existence devient véritablement palpable. Et l’on finit parfois par avoir une fulgurance, un éclair déchire le voile que l’on a devant les yeux, et l’on vit. On se met à exister dans le réel, et non plus à coté, écrasé par tout un système de symboles et de représentations, de devoirs et d’obligations trop souvent superficiels. La nuit est l'instant privilégié où fuyant les autres on finit par se rencontrer soi-même...
La nuit possède en effet une particularité : à partir de minuit, et jusqu’à l’aube, le temps et l’espace se retrouvent stoppés, ou du moins considérablement réduits. Cet effet est encore plus intense lorsque l’on reste dans une pièce sur-encombrée de livres, d'objets hétéroclites, des reliefs non consommés d'une culture menacée de disparaitre.
Pendant tout ce temps, blotti, dans la chaleur de mon bureau, de mon salon ou de ma chambrette monacale, j'attends avec crainte le dur rappel de l'aube à mes préoccupations sociales. C'est à ce moment où la nuit s'estompe que disparaissent nos rêveries qui se meurent.
Reste l'espoir de la nuit prochaine où la fatigue, l’obscurité, nous rendent hagard . C’est souvent dans cet état second, dans cette obscurité qu'on perçoit mieux les détails qui nous préoccupent, qu'on est assailli par des idées géniales. C'est même le moment où la télé, ô miracle, après la délivrance de ses émissions excrémentielles commerciales durant la journée se déculpabilise, pour offrir enfin nuitamment à quelques rares privilégiés des spectacles documentaires et intellectuels éveilleurs de conscience et de ravissements, privant ceux qui considèrent que la nuit nous renvoie à nos instincts païens, à une époque où obscurité signifiait : interdit, danger, ténèbres, Diable.
Tout ça pour dire qu’il est 4 heures du matin, et que je me lève donc dans 3 heures pour de nouveau tutoyer la grande majorité des personnes dites "normales" pour ne pas dire normalisées, formatées ou pire câblées, par les impératifs de notre existence.
RF
17:31 Publié dans Loisirs, SOCIALE | Lien permanent | Commentaires (0)
27/06/2014
Victoire sportive algérienne et délire nationaliste en France
(Suite et fin)
Je n'ai personnellement aucun intérêt pour des "pousse-ballon" millionnaires ...Ce qui m'intéresse, c'est la mentalité anti-sportive des " fouteux professionnels " et des conséquences sociales d'une activité sportive largement dévoyée.
Fêtent-ils une victoire sportive ou la suprématie de l'Algérie et de sa culture ?
Le clivage communautaire d'une population auto centrée sur son identité originelle, caractérise pour le moins une difficulté à s'intégrer, sinon plus sûrement, le refus de s'assimiler à la culture Française.
Crier avec véhémence à toute occasion vive l'Algérie est significatif à cet égard !
A leur décharge, on ne s'intègre qu'à un pays qu'on estime et en quoi la France est-elle présentement estimable ?
L'éclatement communautaire est particulièrement illustratif à la Courneuve, une commune chroniquement divisée par la politique et le " prêchi-prêcha " idéologique foncièrement
ségrégationniste !
Voila ce qui arrive, quand on suscite et renforce les antagonismes, jusque dans les fêtes de quartiers, du particularisme de plus d'une centaine de nationalités à La Courneuve. On exalte ainsi, leurs particularismes au détriment direct des facteurs d'intégration.
RF
Même climat quasi insurrectionnel à La Courneuve sur la RN2 carrefour Garibaldi .
RF
20:38 Publié dans ACTUALITE, Loisirs, SOCIALE | Lien permanent | Commentaires (0)