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30/06/2014

Faites respecter vos droits !

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60 millions de consommateurs Avril 2014

19/06/2014

AFFRANCHIS DES LOIS ?

Bonjour à tous .

Que doit-on penser quand nous recevons des infos de ce type ?
Si nous sommes soumis tous aux mêmes lois, pourquoi certaines exceptions ?
Ce sont ces types d'injustices qui nourrissent les ressentiments justifiés contre la police, qui apparemment, choisirait arbitrairement ses contrevenants .....

Ces témoignages se multiplient,  les tensions inter-communautaires se renforcent avec les risques de conflits ...
Soutenir la police comme le préconise
ARC4 à ses adhérents et à ses lecteurs confrontés à de tels faits, devient de plus en plus problématique ...
En effet, toujours la même question revient, lancinante : comment en sommes-nous arrivés là, qui est responsable des exactions qui se multiplient ?
Les contrevenants eux-mêmes, ou la police qui les laisse faire ?
Le pouvoir de nuisance, l'agressivité, violence, les pressions communautaires ont-ils supplanté la légitimité de nos lois et le respect de nos règles de droit ?

RF

NB: Quand le dialogue fait défaut entre la police et nos concitoyens, l'incompréhension et la méfiance s'installent et l'hostilité monte face au cumul des injustices qui sont malheureusement, il faut le déplorer, le lot quotidien de la grande majorité des Courneuviens !
 

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Jeudi 19 juin 2014

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Bonjour Gérard Brazon

Voici une photo prise récemment près de la porte Brancion, par une personne qui habite dans l'un des immeubles limitrophes.
Cette personne, estimant qu'une voiture chargée de cette façon mettait en danger non seulement ceux qui étaient dedans, mais les autres usagers, a téléphoné à la police, sans préciser qu'il s'agissait de "barbus", évidemment...
Deux voitures de police sont arrivées immédiatement... et sont reparties sans rien faire !

 

Tout ce qui était à terre a été, tans bien que mal, arrimé sur le toit. La voiture est partie ; la femme qui conduisait était une "voilée".
Cette personne m'a dit avec amertume : "Deux poids, deux mesures ; s'il s'était agi de "Français de souche", la police les auraient empêché de rouler surchargés comme ça !"

 

Je vous informe de ce petit fait, à toutes fins utiles. (il y a 2 autres photos que je tiens à votre disposition)

Très cordialement à vous.

14/05/2014

L’illogisme de la justice dans la sanction de la criminalité !

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Je vous propose aujourd'hui un moment de réflexion sur un sujet grave ...

Au nom de la justice est-il "normal " que seul le criminel peut s'arroger la liberté de tuer alors que la société elle, se l'interdit ?

- Dans le secteur du crime, est-il admissible qu'un criminel qui assassine un individu soit plus condamnable qu'un autre, un serial killer, qu'on fait passer dans la catégorie des malades mentaux ?
- Est-il normal qu'un crime passionnel ait des circonstances atténuantes ?
- Est-il normal qu'un assassin mineur bénéficie, en fonction de son âge, lui aussi, de circonstances atténuantes avec des peines allégées

Meurtres: licites ou interdits ?

Pour tuer intentionnellement, il faut s'assurer au préalable, de prendre un certain nombre de précautions :
- Être  mineur pour atténuer la sanction,
- Tuer plusieurs personnes sans motifs rationnels, pour bénéficier d'un traitement psychiatrique temporaire et éviter ainsi la prison.
Ce n'est pas la mise à mort qui est sanctionnée: c'est son motif qui l'est !
Tuer un homme, on devient assassin, en tuer plusieurs en période de guerre et cette fois, le tueur est érigé en héros, admiré de tous et médaillé par nos institutions.
Et pourtant, le soldat prémédite son ou ses meurtres. Il devient un homme de main, qui exécute ses victimes qu'il ne connait pas et qui ne lui ont personnellement affligé aucun préjudice ! Ces meurtres sont curieusement exécutés sans problème de conscience. Tuer n'est rien: seuls semblent importer les référents moraux qui s'y rattachent et qui varient dans de larges mesures suivant le type de culture, de religion, le niveau culturel et intellectuel, le contexte historique, la situation du moment... etc.
Si la préservation de la vie n'est pas un principe absolu, alors nous sommes condamnés à l'arbitraire circonstanciel...

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En apparence, la Constitution reconnait le droit à la vie, et interdit la peine de mort:
Article II-61
1. Toute personne a droit à la vie.

2. Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté 

Peine de mort en cas d'émeute, d'insurrection, ou de "menace de guerre"

Mais dans le paragraphe 3-a de l'article 2 de l'annexe 12 (intitulée "Déclaration concernant les explications relatives à la Charte des droits fondamentaux", section A de l'acte final de la partie IV), on peut lire une "explication" qui limite sérieusement la portée de l'article II-61: "Les définitions «négatives» qui figurent dans la CEDH doivent être considérées comme figurant également dans la Charte:

a) l'article 2, paragraphe 2 de la CEDH:

«La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire:

a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;

b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue;

c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection

b) l'article 2 du protocole n° 6 annexé à la CEDH:

«Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions»."
Ces limitations contestables instaurées par la CEDH (Convention Européenne des Droits de l'Homme) se trouvent ainsi constitutionnalisées.

En clair, les droits fondamentaux établis par la Charte ne s'appliquent pas en cas d'insurrection ou d'émeute. Mai 1968, une grève générale, une occupation d'usine ou une manifestation peuvent être assimilés à une insurrection ou une émeute, et peuvent donc servir de prétexte à l'annulation des droits civiques.
La Charte ne s'applique pas non plus en temps de guerre ou en cas de "danger imminent de guerre", ce qui est une définition très subjective et qui ouvre la porte à tous les abus. Demain, un Bush européen (Hollande ?) pourrait utiliser comme prétexte une "guerre contre le terrorisme", ou un "danger de guerre" pour ne pas appliquer la Charte.

Après ce nouveau traficotage juridique de la CEDH !

Alors, quel serait le bon modèle pour la sanction criminelle
?

Celui de la nature ?

Faut-il se référer à la nature dont nous sommes issus ? Si oui, la condition de la vie d'organismes quels qu'ils soient, implique la mise à mort d'autres organismes. Cette nature tant vénérée est donc impitoyable, car la vie se nourrit de la mort.
Elle privilégie le plus fort, au détriment du plus faible car la finalité de la nature, c'est moins de protéger l'individu que l'espèce à laquelle il appartient, sacrifiant l'individu le plus faible au profit du plus fort, afin de renforcer dans cette compétition évolutionniste les espèces les plus performantes.
Le sport et sa compétition obéissent au même principe dans un canevas "moral" consensuel solidement établi.
Déjà, dès la fécondation, la compétition de millions de spermatozoïdes est sans "pitié" pour atteindre l'ovule,  seul le plus fort l'emportera, les autres mourront... De cette manière nous sommes tous des champions à la naissance, malheureusement la compétition sociale continue et le système se perpétue en victimisant des millions de personnes économiquement, pour qu'une minorité vive dans l’opulence et les privilèges.
Seule la mort rétablit le principe d'égalité absolu : tout le monde passe, sans exception, d'une vie au néant, sauf pour les croyants qui espèrent une compensation dans l'au-delà, à une vie de malheur !     

La bivalence morale ?

Les structures morales se renforçant avec l'éducation, elles favorisent une évolution vers l'humanisme, c'est à dire l'échappement à la puissance originelle des instincts primitifs, par la manifestation d'une certaine compassion pour autrui.
Il existe aussi un effet pervers de la morale, quand elle représente notamment la somme des préjugés du siècle passé. Un arbitraire conservateur qui s'oppose souvent par la violence, jusqu'à la mise à mort.
La théologie médiévale faisait un large usage des bûchers pour sauver l’âme des déviants ou des mécréants au nom d'un Dieu "miséricordieux ".
Quoi qu'il en soit, il est de bon ton "moralement" de condamner la peine de mort pour les assassins. De ce fait, cette crainte suprême n'existant pratiquement plus, les crimes tendent à augmenter. Cette fois encore la morale trébuche sur la tolérance et finit par se vautrer dans le laxisme.  Ce laisser faire, préserve la vie de l'assassin multirécidiviste, mais condamne à mort ses prochaines victimes. Un meurtre ou plusieurs, la sanction est plafonnée à plusieurs années de prisons, dont on déduira les remises de peines pour des raisons diverses. Certains plus habiles se feront passer pour des malades mentaux, promis à une sortie prochaine en cas de "guérison" Oh combien subjective ! Dans ce cas, la récidive ne vient-elle pas de l'insuffisance de la dissuasion de la sanction ?     

Le retour aux instincts
?
De nos jours, par un retour de balancier, toujours en quête d'un modèle idéal, on tend à considérer que notre sacro-sainte liberté doit s'identifier au retour au "naturel", entendez par là, la libre expression de nos instincts : agressivité relationnelle, sexualité tous azimuts, le retour à la "bouffe" avec ses innombrables émissions TV sur la cuisine. N'est-ce pas là le signe d'une société qui régresse au stade oral, une société qui compense ses problèmes existentiels par la satisfaction des plaisirs oraux, à l'image du bébé à qui on donne le biberon dès qu'il pleure ? Ce réflexe perdure et se réactive par conditionnement, à chaque fois que nos concitoyens plongent dans la morosité. C'est ainsi que le plaisir oral compense nos frustrations quotidiennes.  
La baisse de vitalité d'un instinct, par exemple sexuel, au cours du vieillissement est lui aussi, compensé par la suractivité d'un autre, comme celui de la quête du plaisir alimentaire...
Etonnez-vous donc, si nous avons autant d'obèses dans notre société et de personnes souffrant de pathologies dégénératives et de cancers...
  
En conclusion, la mince couche corticale du cerveau a la faculté de modérer les instincts destructeurs, de les atténuer, mais non de les faire disparaitre. L'individu surpris, menacé et en danger, revient immédiatement à la réactivité instinctive, violente, immodérée et destructive.
Le danger doit-il être réel ? Pas nécessairement,  la peur, la rancune, le besoin de vengeance conduisent également à la dominance instinctive.
La justice punit, considérant que chaque individu doit garder son libre arbitre en toutes circonstances. Il ne faut certes pas être en situation pour penser de manière aussi utopique.
Notre célèbre Arthur Rimbaud qui maitrisait parfaitement le langage et son mode d'expression littéraire avec talent, avouait qu'il était, notamment dans ses actes sadiques vis à vis de son ami Baudelaire, le jouet d'instincts irrépressibles. Cet aveu de lucidité éphémère se résume dans sa formule: "Je  est un autre " ... Il n'acceptait pas d'être ce qu'il était, mais il y cédait avec plaisir, même quand il avouait: "c'est plus fort que moi" en affectant par ce subterfuge, de passer à son tour pour une victime, pour réduire sa culpabilité.  

Que doit-on penser du manque de maitrise, chez certains, de leurs pulsions meurtrières ?.
..
Ce manque de maitrise et le passage à l'acte, soit impulsif ou longuement prémédité, par une juxtaposition continue de frustrations qui exige une vengeance, font que dans  ces deux cas les fonctions: cognitives, morales, intellectuelles, culturelles, etc.  sont incapables d'inhiber ou d'éviter par la compréhension l'acte meurtrier ...
Nos philosophes se sont penchés tout au long de notre histoire sur la maitrise de l'animalité qui séjourne dans tout humain.
Même Descartes, très rationnel dans son "Cogito Ergo Sum " je pense donc je suis... se disait pensant, sans dire pour autant ce qu'il entendait par: "je suis" ou par ce qu'il pensait être !  
Le connais-toi toi-même de Socrate demeure une fiction, car on ne peut à la fois être à la fenêtre et se regarder passer ....
Ce qu'on connait de soi-même, c'est finalement l'image que nous renvoient les autres, de la manière dont ils nous perçoivent ...  
Laissons donc conclure sur ce point Sartre, notre existentialiste démissionnaire:
" l'enfer...c'est les autres ! "

Confrontés à un meurtre les proches de la victime seraient pour la loi implacable du talion, alors que ceux qui ne sont pas concernés directement, font appel aux sentiments humanitaires et à une relative tolérance. Ceci est un dilemme permanent, qui fait que quel que soit le jugement, la justice ne pourra jamais satisfaire ni le parti des victimes, ni celui des assassins, puisque tous les jugements relèvent  du subjectivisme, une éternelle plate forme de la discorde humaine.
Le problème de la peine suprême, n'est pas prêt d'être réglé quand elle n'existe injustement que pour les victimes...
Pour conclure: nous sommes bien évidemment contre la peine de mort, quand ce ne sont pas nos proches qui sont les victimes d'un meurtrier multirécidiviste ...

RF